Encore 4 places à prendre aux JO pour les judokas français, Paris en juge de paix ?

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Encore 4 places à prendre aux JO pour les judokas français, Paris en juge de paix ?

La lutte s'annonce intense entre Madeleine Malonga et Audrey Tcheuméo.
La lutte s'annonce intense entre Madeleine Malonga et Audrey Tcheuméo.Profimedia
Ce weekend, le Grand Slam de Paris donne le coup d'envoi de la saison 2024 de judo. Les Jeux Olympiques seront bien entendu en point d'orgue, et le grand tournoi parisien devrait permettre de boucler la sélection française en vue d'un évènement fondamental pour le judo tricolore.

La sélection déjà officialisée

Femmes : Shirine Boukli (-48kg), Amandine Buchard (-52kg), Sarah-Léonie Cysique (-57kg), Clarisse Agbegnenou (-63kg), Marie-Eve Gahié (70kg), Romane Dicko (+78kg).

Hommes : Luka Mkheidze (-60kg), Walide Khyar (-66kg), Alpha Djalo (-81 kg), Teddy Riner (+100 kg).

Une première sélection délivrée fin novembre dernier et qui a déjà fait couler beaucoup d'encre. Julia Tolofua (+78 kg), vice-championne du monde en titre, s'est notamment répendue dans la presse quand à une injustice pour une sélection qui aurait dû être annoncée plus tard.

Dans l'absolu, les premiers noms sont logiques, beaucoup de champions olympiques, du monde, d'Europe, le gratin de la discipline. Outre Tolofua, on peut regretter l'absence de Blandine Pont (-48 kg), triple lauréate en Grand Slam l'an dernier. Mais il reste néanmoins quatre catégories encore à pourvoir pour le grand rendez-vous de l'année. 

Des catégories pas toujours compétitives

Et ce n'est pas une mince affaire. De la même façon que pour le Japon en 2021, les Jeux Olympiques ont une énorme importance pour la France. Les Nippons s'en sont sortis avec 9 titres sur 15 possibles, rayonnant dans leur discipline fétiche. Le judo est de longue date un pourvoyeur important de médailles pour la France aux JO, cela doit donc atteindre son zénith durant cette édition. Tour d'horizon des catégories à pourvoir.

-78 kg femmes

C'est la seule catégorie féminine laissée en suspens. Et pour cause, la bataille s'annonce acharnée. Dans le coin droit, Audrey Tcheuméo, ancienne championne du monde et quadruple championne d'Europe individuelle, qui vise à Paris un 10e succès en Grand Slam en carrière. Dans le coin gauche, Madeleine Malonga, vice-championne olympique en titre, ancienne championne du monde et quadruple championne d'Europe individuelle. Deux gros noms du judo français.

Avec en arbitre Fanny-Estelle Postvite, ancienne médaillée mondiale, qui aura son mot à dire. Tout le monde sera présent sur les tatamis parisiens, une belle occasion de régler les comptes. 

-73 kg hommes

Voilà une discipline sinistrée en France. Un seul champion olympique - Marc Alexandre en 1988, jamais un champion du monde, aucun médaillé olympique depuis 2012 et mondial depuis 2013 - Ugo Legrand dans les deux cas. Le Tricolore a d'ailleurs raflé la seule médaillé olympique de ce siècle dans cette catégorie, ainsi que la dernière médaille européenne en 2014 et le dernier titre continental en 2012 ! 

Guillaume Chaîne, Joan-Benjamin Gaba, Benjamin Axus et Orlando Cazorla seront alignés à Paris, mais il n'y a pas un nom qui fait frémir là-dedans. Si l'un d'entre eux se signale favorablement ce weekend, il sera en pole. 

-90 kg hommes

Dans cette catégorie non plus, ce n'est pas la joie. Mais au moins, il existe une vraie concurrence. Le favori est sans doute Axel Clerget, double médaillé de bronze mondial et valeur sûre, puisque membre de l'équipe de France championne olympique par équipes à Tokyo. Mais il a payé un lourd tribut aux blessures, et la concurrence est vivace. 

Alexis Mathieu est le seul Tricolore membre du Top 10 mondial dans cette discipline, même s'il n'a pas encore un grand résultat d'envergure. Quand à Maxime-Gaël Ngayap Hambou, à 22 ans, il semble encore vert, même si sa progression est réelle. Nul doute que les trois voudront briller sur les tatamis parisiens. Mais cela est sans doute trop juste pour viser une médaille olympique. 

-100 kg hommes

Là encore, l'histoire ne parle pas en faveur de la France. Souffrant du fait d'être juste en dessous de la catégorie reine des lourds, celle-ci ne propose pas vraiment de candidats solides. Le plus évident d'entre eux, Alexandre Iddir, à l'avantage d'être un ancien médaillé de bronze européen. Mais cela ressemble plus à un choix par défaut, tant personne ne semble en mesure d'émerger, même pas Kenny Liveze, pourtant champion du monde cadets et juniors de la catégorie, mais qui ne sera même pas présent à Paris. 

À quand la sélection ?

La fédération a surpris en sortant dix noms très tôt, officiellement pour se préparer suffisamment. Les quatre sélectionnés auront déjà moins de temps que les autres, ce qui signifie qu'ils appartiennent clairement à des catégories sur lesquelles la FFJ ne mise pas pour une médaille olympique. 

Il était question de laisser planer le suspense jusqu'au Grand Slam d'Antalya fin mars, mais certains noms, voire tous, pourraient être annoncés après la manche parisienne de ce weekend. Ce qui serait logique, mais pour cela, encore faut-il que certains judokas se distinguent favorablement. En ce sens, le Grand Slam de Paris, évènement immanquable, doit servir à trancher. 

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