"Une chose que je peux garantir, c'est que si je suis en forme et prêt à jouer, je ne me rendrai pas disponible pour les Jeux olympiques", a-t-il écrit dans une tribune publiée dans les journaux de Fairfax. "La façon dont j'ai été traité par le Comité olympique australien et l'ancien chef de mission Kitty Chiller ne sera jamais oubliée. M'interdire de jouer aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016 était une honte. J'étais numéro 13 à l'époque et j'avais une véritable chance de remporter une médaille. Qu'ils m'interdisent de représenter mon pays pour des raisons de comportement est quelque chose que je ne peux tout simplement pas oublier."
Kyrgios a souffert de blessures au genou, au pied et au poignet depuis qu'il s'est retiré de l'Open d'Australie de l'année dernière et n'a joué qu'un seul match depuis l'Open du Japon en octobre 2022.
En son absence, Kyrgios a commencé à se bâtir une carrière dans les médias et a fait ses débuts mardi en tant qu'intervieweur sur le court de l'Open d'Australie, en discutant avec son ami Novak Djokovic après le quart de finale du numéro un mondial.
Kyrgios a déclaré le mois dernier qu'il jouerait encore deux saisons au mieux et a écrit mercredi qu'il se réjouissait de continuer à travailler dans les médias après sa retraite.
Vainqueur de sept titres de l'ATP Tour, Kyrgios a connu des relations compliquées avec ses compatriotes australiens. Son comportement sur le terrain et ses fréquents problèmes disciplinaires ont aliéné de nombreux fans et ont été à l'origine de la prudence de Chiller en 2016, qui cherchait à assainir l'équipe après un scandale impliquant l'équipe de natation lors des Jeux olympiques de 2012 à Londres.
"Il y a huit ans, je voulais absolument représenter l'Australie aux Jeux olympiques, mais ma mentalité a changé", a ajouté Kyrgios. "Je voulais jouer pour mon pays, je ne peux pas dire que j'ai toujours ce désir. Et soyons honnêtes, je n'ai pas vraiment eu l'impression que l'Australie voulait que je la représente non plus. Je l'ai déjà dit, je me sens souvent plus à l'aise loin de chez moi".
