Une porte coulissante inattendue. Selon les sources de nos confrères de Flashscore Italie, il y aurait un mouvement inattendu et retentissant du côté de la Juventus, Max Allegri semblant de toutes façons destiné à faire ses adieux. Cependant, son remplaçant ne sera pas celui qui était en pole jusqu'à présent, à savoir Thiago Motta, mais très probablement une vieille connaissance : Antonio Conte.
Pour changer le destin, il a fallu un événement. Alors que tout semblait fait pour l'actuel entraîneur de Bologne, l'élimination du Paris Saint Germain en Ligue des Champions a bouleversé la donne. Le président du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi, n'aurait jamais été très convaincu par les performances de Luis Enrique sur le banc, décidant de lier son maintien à une qualification pour la finale de la C1. Le cuisant échec contre Dortmund aurait déclenché la révolution, et le nouveau nom indiqué pour le banc serait donc celui de Motta, ancien joueur du PSG. La nuit a sans doute porté conseil puisque "NAK", sur ses talons, a confirmé l'entraîneur espagnol.
Contacté par le PSG, Motta aurait exprimé son approbation à la proposition de son ancien club avec lequel il a joué six ans, communiquant la nouvelle également à la Juventus, qui aurait décidé de se tourner vers l'autre entraîneur en lice, à savoir Conte.
Conte, un retour souhaité par Elkann
Comment enfoncer une porte ouverte. En effet, Conte avait déjà placé son ancienne équipe en tête de toutes ses préférences, alertant même le Milan qui avait fait une timide tentative avant de se rendre aux priorités de l'entraîneur.
Comme pour Allegri, Conte aurait été choisi par les propriétaires bianconeri, et plus précisément par le propriétaire John Elkann, probablement peu enclin à sauter dans le vide avec un entraîneur qui n'a pas encore fait ses preuves. Une décision qui ne mettrait toutefois pas tout le monde d'accord à Turin, puisque c'est le nouveau directeur du football des Bianconeri, Cristiano Giuntoli, qui avait placé Motta en tête de sa liste.
Comme on dit, le marché est liquide et tout peut changer, et le marché des entraîneurs ne fait pas exception, même si lorsque les présidents eux-mêmes bougent, les promesses sont plus difficiles à tenir. Si tel était le cas, les priorités des entraîneurs l'emporteraient, sur la base du lien affectif qui les unit à d'anciens joueurs, mais pas seulement : Motta pour le PSG et Conte pour la Juve.