Cette fois, rien n'a pu sauver le PSG

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Cette fois, rien n'a pu sauver le PSG

Kylian Mbappé, dépité.
Kylian Mbappé, dépité.AFP
Le Paris Saint-Germain a échoué à se qualifier en finale de la Ligue des champions contre un Borussia Dortmund beaucoup plus collectif et intelligent tactiquement. En réussite depuis le début de la phase finale de la compétition, le champion de France avait usé tout son quota au moment où aucun fait de jeu n'a été en sa faveur.

Cette fois, il n'y a pas eu d'Hamari Traoré sorti quelques instants plus tôt pour profiter de son absence au second poteau et ouvrir le score contre une Real Sociedad sur la pente descendante depuis deux mois, mais qui tenait pourtant la dragée haute au milieu depuis une heure. Cette fois, il n'y a pas eu d'expulsion inespérée à la demi-heure de jeu alors qu'il fallait remonter deux buts au Barça. Non, cette fois, le PSG s'est retrouvé projet contre projet, à armes égales, à 11 contre 11, pendant plus de 180 minutes. Et à l'aller comme au retour, le PSG a perdu. 

Le tirage du tableau avait des airs de cadeau empoisonné, mais battre les Blaugranas, toujours dans cet esprit de revanche qui ne s'est pas estompé avec l'élimination en 1/8 de finale devant des gradins vides en 2021, a faussé les constats de cette qualification pour le dernier carré de la Ligue des champions et omis un détail d'importance : le PSG avait été en dessous sur le strict plan du jeu. 

Aussi inexpérimenté soit-il et dans une période toujours aussi délicate économiquement, le Barça s'était imposé au Parc des Princes (3-2) et avait ouvert le score à Montjuïc jusqu'à ce que Bradley Barcola ne provoque à lui seul le basculement de cette confrontation en poussant Ronald Araújo à la faute. Une fulgurance fort bienvenue qui n'avait pas totalement mis le PSG à l'abri, même en supériorité numérique, tout proche d'encaisser le but de l'égalisation, avant que Joao Cancelo n'offre la qualification sur un plateau d'argent avec une faute digne d'un U9 sur Ousmane Dembélé. C'était déjà une première alerte, assurément galvaudée. 

La qualification a tout effacé alors que les défauts du PSG étaient toujours aussi criants et se sont exposés en demi-finale contre le Borussia Dortmund, très sous-estimé aussi bien la semaine dernière que mardi. Pourtant, la défaite indiquait déjà une tendance, mais a-t-elle été mise en exergue. À nouveau, le PSG a affiché une difficulté manifeste à réussir ses premières périodes, surtout à domicile. Ce fut moins le cas au Signal Iduna Park par rapport au 1/8 aller et aux deux manches du 1/4 mais, à nouveau, jouer au Parc des Princes n'a pas provoqué d'emballement dès le coup d'envoi. Certes, les supporters ne jouent pas et ne marquent pas de buts, mais, quand ils sont aussi pleins d'espoirs et de chants plusieurs heures avant le début de la rencontre, la moindre des choses est de le rendre immédiatement, ne serait-ce que pour mettre de l'impact d'emblée et se faire respecter à la maison.

Or le PSG a trop souvent été une équipe à réaction. Mardi, c'est d'ailleurs Edin Terzic qui a proposé le premier remplacement, preuve qu'il avait un plan suivi à la lettre. Il a ainsi fallu attendre l'ouverture du score de Mats Hummels pour assister à un début de rébellion du PSG. Et comme contre le Barça, Kylian Mbappé a été très discret dans le jeu, non seulement dans la finition, mais aussi dans son utilité tactique et son leadership. Son doublé à Montjuïc avait été un beau trompe-l'œil, faisant oublier son implication pour le moins éparse. Ses 4 derniers matches européens avec le PSG ont été bien en deçà de ce dont on peut attendre d'un joueur de son statut, qui réclame des responsabilités en club comme en sélection et qui n'indique pas la direction à suivre par la voix et l'exemple. 

Non, cette fois, il n'y a pas eu de faits de jeu favorables. Ils ont même tous été défavorables. Si les poteaux avaient été plus ronds, peut-être que toutes ces failles n'auraient pas été mises en lumière, mais, au moment où il fallait tout mettre sur la copie double, le PSG a séché, espérant que la conclusion suffirait. La mention "peut beaucoup mieux faire" restera ancrée pour se remémorer cette occasion manquée qui rappellera aussi que le club ne s'est jamais qualifié pour une finale de C1 avec le format aller-retour. Pourtant, quasiment tout était réuni pour enfin y parvenir…  

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