Huis-clos, but encaissé à la 1re minute et victoire épique : ça c'est Marseillais !

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Huis-clos, but encaissé à la 1re minute et victoire épique : ça c'est Marseillais !

Amine Harit célèbre son but contre le Sporting CP
Amine Harit célèbre son but contre le Sporting CPProfimedia
Pas de supporters, un but encaissé quelques secondes après le coup d'envoi, un gardien adverse qui sombre totalement : la victoire de l'OM contre le Sporting CP est un petit miracle mais il fallait bien ça pour enfin lancer cette campagne européenne.

L'Olympique de Marseille a toujours rendu ses supporters fadas mais ce match de Ligue des Champions a certainement battu des records. Après avoir tenu tête à Tottenham jusqu'à l'expulsion de Chancel Mbemba puis avoir déçu devant son public contre l'Eintracht Francfort, les Marseillais étaient devant une équation simple : gagner ou définitivement se ridiculiser. Avec ses 6 points et sa place de leader du groupe, le Sporting CP n'était pas du genre à prendre à légère. 

Ça n'a pas loupé. Sous le coup d'un huis-clos -ou presque puisque 200 supporters des Lions ont été autorisés à faire le déplacement, l'OM est revenu aux temps du COVID. En hommage, Leonardo Balerdi s'est fait enrhumer sur la première incursion de Francisco Trincao. Au bout d'une minute de jeu, il y avait déjà de quoi éteindre sa télévision de rage et de désespoir. La suite des événements confirmait la nette impression que les Lisboètes étaient bien plus fringuants que les joueurs au maillot bleu et blanc. 

C'est alors que tous les cierges posés à Notre-Dame-de-la-Garde ont fait effet. Antonio Adán a croqué la pomme et mangé la feuille. Un festival de la cagade. Dégagement sur Alexis Sánchez (13e), positionnement baroque sur le centre parfait de Jonathan Clauss pour Amine Harit (16e) et main grossière hors de sa surface pour devancer Nuno Tavares (23e) : en l'espace de dix minutes, ce qui s'annonçait comme une nouvelle soirée de galère s'est transformé en souvenir impérissable. Depuis 1993 et une demi-finale de C1 contre le CSKA Moscou, l'OM n'avait pas inscrit 3 buts en première période au Vélodrome. De quoi reprendre une bonne tasse de thé. 

Il a tout de même fallu se mettre à l'abri, le naturel pouvant devenir au galop plus vite que le pressing forcené du Niño Maravilla. Balerdi a fait oublier sa bévue initiale et Mbemba, tout en technique et sang froid, ont fait du bien à la différence de buts. Et puisque les planètes devaient s'aligner, Tottentam et l'Eintracht ont eu l'amabilité de se séparer sur un score de parité (0-0). L'OM achève cette phase aller avec un seul point de retard sur la 2e place. 

Quand le contexte est négatif, quand tout tourne à l'envers, c'est là que surgit l'improbable. Comme le chantait Alibert : ça c'est Marseillais ! 

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