Avant la trêve de deux mois dans cette Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain Handball était en état d'urgence. Le club de la capitale n'avait plus gagné depuis quatre rencontres dans cette compétition, et avait glissé jusqu'à la dernière place de barragiste. Et le déplacement du soir à Aalborg n'était pas de nature à rassurer, surtout avec les absences d'Anders Palicka et de Nikola Karabatic.
Jannick Green, cependant, a rapidement dissipé les doutes en sortant plusieurs parades pour mettre les Parisiens devant sur un début de match rythmé. Mais l'effet de surprise n'a pas duré longtemps. Aalborg a rapidement mis la main sur le match, resserré sa défense, et viré en tête après 15 minutes (9-8), alors que les Danois avaient été menés de trois unités en début de rencontre.
Le rythme du match est alors retombé, ce qui n'a pas été à l'avantage des Parisiens, incapables de développer leur handball puissant et vif. Kamil Syprzak était notamment transparent, Mathieu Grébille bien peu inspiré, et en face, Niklas Landin rayonne dans les cages. Mais la fin de première période est parisienne, puisque les visiteurs reviennent dans le match, et égalisent à 15 secondes du terme (15-15).
L'ambience se tend alors fortement, le PSG reprochant certaines largesses arbitrales et se frustrant de facto. Mais ils s'accrochent, menés comme souvent par un Elohim Prandi qui fait parler son bras le plus possible, mais pas toujours avec réussite. Cependant, les efforts parisiens portent leurs fruits, puisqu'à 15 minutes du terme, ils sont toujours dans le coup (23-23).
Le moment choisi par Aalborg pour placer un coup d'accélérateur sous la forme d'un 3-0 qui fait mal aux ambitions parisiennes. D'autant que Landin, comme souvent, semble éteindre les espoirs visiteurs dans ses cages. Au courage, Paris revient, grignote, et égalise à 5 minutes du terme et repasse même devant. Lukas Nilsson (9 buts à 100% au tir) permet à Aalborg de rester en vie, mais c'est la défense qui va gagner le match sur une dernière interception. Victoire 30-32 des Parisiens, qui remontent à la quatrième place, et qui se relancent totalement dans la course aux deux premières places. Enfin.
