Les Parisiens recevront les Polonais jeudi prochain pour une place contre le FC Barcelone en quarts de finale (24-25 avril et 1ᵉʳ-2 mai) avec un matelas d'avance confortable, davantage que celui des Nantais face au même adversaire et au même stade l'an passé.
Après avoir obtenu le nul en Pologne à l'aller (32-32), le "H" avait été douché au retour à domicile (25-25, 5-4 aux t.a.b.).
Les équipiers de Nikola Karabatic, discret pour son retour après deux semaines d'absence (cervicales), ont mis une période pour prendre la mesure de Plock.
Solide, voire rugueuse en défense et vive en attaque, elle a baissé de pied, physiquement notamment, après la mi-temps.
Devant d'une courte tête à la pause (13-12) malgré plusieurs occasions de mener de trois buts en première période, les Parisiens ont particulièrement appuyé sur l'accélérateur dans le premier quart d'heure du second acte pour se détacher 21 à 16 à la 43ᵉ minute.
Ils ont alors pu compter sur les arrêts d'Andreas Palicka (entré après le repos avant de sortir quelques minutes plus tard, blessé) puis Jannick Green (10 arrêts sur 32 tirs) dans le but et, en attaque, sur la puissance et la vista d'Elohim Prandi, qui a trouvé les filets adverses de loin (8 buts) et ses équipiers dans les espaces en attaque.
Le demi-centre de poche (1,73 m) Luc Steins est également parvenu, au fil de la rencontre, à trouver davantage de solutions dans la défense agressive des Polonais. Pour lui-même (2 buts), pour le pivot Kamil Syprzak (8 buts dont 4 penalties), de retour dans son club formateur, ou pour obtenir des jets de 7 mètres.
Comme celui transformé par le jeune Léo Plantin après une faute sur Syprzak, redonnant cinq buts d'avance à Paris (28-23) à quatre minutes de la fin après un autre pénalty, arrêté celui-là par Green, et alors que Plock avait refait surface.
Le PSG repart finalement de Pologne avec une avance de quatre buts après un dernier de Prandi à la sirène.
