Giro : Buitrago remporte l'étape-reine, Roglic prend 3 secondes à Thomas

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Giro : Buitrago remporte l'étape-reine, Roglic prend 3 secondes à Thomas

Roglic a devancé Thomas
Roglic a devancé ThomasProfimedia
La bataille n'a pas eu lieu lors de la dernière grande étape en ligne de montagne. Alors que Santiago Buitrago a gagné au somme des Tre Cime de Lavaredo, les favoris attendus la fin de la dernière ascension pour se découvrir très légèrement. Primoz Roglic a repris 3 secondes à Geraint Thomas avant le dernier chrono de samedi, juge de paix d'un Giro qui n'a jamais décollé.

Les Tre Cime de Lavaredo allaient-elles être, comme en 1968, le théâtre d'une chevauchée mythique comme fut celle d'Eddy Merckx qui remporta son premier Grand Tour ? À deux jours de l'arrivée à Rome, c'était le moment idoine pour les grandes manoeuvres. 

Cependant, les leaders ont laissé l'échappée matinale prendre le large. Une fois le Passo Giau, avalé, la montée du Passo Tre s'est déroulée dans des conditions apocalyptiques. Une énorme averse s'est abattue sur les coureurs. Pas un jour à mettre un cycliste dehors et pourtant, il fallait bien terminer cette étape de haute montagne, tout en gardant à l'esprit le "chronoscalatta" de samedi. 

Les Ineos-Grenadiers n'étaient pas là pour bricoler et les coéquipiers du Maillot rose Geraint Thomas ont mis un sacré tour de vis pour combler les plus de 5 minutes qui séparait le peloton (ou plutôt ce qu'il en restait) des fuyards. Au pied des Tre Cime de Lavaredo, il restait encore 7 kilomètres à souffrir. Les échappés tergiversaient alors qu'il ne restait que 3'40 d'écart. Beaucoup et peu à la fois, si d'aventure les Thomas, Primoz Roglic et autres Joao Almeida et Eddie Dunbar avaient des fourmis dans les guiboles. 

Derek Gee s'est extirpé le premier mais Santiago Buitrago a patiemment fait son retard avant de rentrer sur le Canadien et de le contrer immédiatement sans état d'âme. La victoire d'étape était jouée et alors que le Colombien de la Bahrain.Victorious fendait la foule extatique, la grande explication des candidats à la victoire finale semblait remise au lendemain, symbole d'un Giro qui a procrastiné et attendu le dernier contre-la-montre individuel pour donner lieu à une bagarre à distance. 

Soutenu par de nombreux compatriotes, Almeida, grand perdant de l'étape de la veille, a accéléré, assis sur sa selle. Un coup de bluff. Roglic s'est dressé sur les pédales pour placer une banderille, suivi par Thomas collé à sa roue. Ce n'était pas épique comme le Cannibale mais suffisant pour mettre chacun à sa place. Pour autant, le duo n'a pas creusé l'écart et, quoique au rupteur, Almeida a recollé et s'est permis le luxe de passer le relais. Le rythme avait baissé et Damiano Caruso est revenu. 

Quelques hectomètres devant eux, Buitrago a relevé la fermeture éclair de son maillot en passant devant un immense drapeau colombien avant de lever les bras. 

Malgré ses 37 ans fêtés jeudi, Thomas s'est arraché à 500 mètres de la ligne pour faire sauter définitivement Almeida. Roglic a lâché du lest mais le Slovène a été malin : il a remis les gaz pour finalement dépasser le Maillot rose. Il a repris 3 secondes dans l'affaire et revient à 26 secondes de leader gallois. Rien n'est encore joué. 

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