Les notes de l'équipe de France
Pauline Peyraud-Magnin 5 - Elisa De Almeida 6, Maëlle Lakrar 7, Griedge Mbock 6, Sakina Karchaoui 7 - Amandine Henry 6, Grâce Geyoro 6, Selma Bacha 5 - Kadidiatou Diani 8, Marie-Antoinette Katoto 5, Eugénie Le Sommer 7
Les notes de l'Allemagne
M. Frohms 6 - G. Gwinn 6 - K. Hendrich 5 - M. Hegering 4 - S. Linder 5 - S. Nüsken 5 - S. Huth 5 - L. Oberdorf 4 - K. Bühl 6 - L. Freigang 5 - A. Popp 6 - L. Schüller 4
La MVP : Kadidiatou Diani
Le premier but est toujours le plus difficile à mettre, et la Lyonnaise a clairement tiré une épine du pied aux Bleues en fin de première période. Quelques minutes après un retour défensif qui a clairement empêché un but, elle a ouvert la marque d'une reprise de volée à son image : précise, efficace. Constamment dans l'activité, elle est incontournable.
La patronne : Eugénie Le Sommer
Que feraient les Bleues sans "ELS" ? On se le demande, tant l'attaquante est constamment en mouvement, constamment en train de tenter de déstabiliser la défense. Maintenant la pression sur la portière adverse, c'est elle qui gratte le ballon qui amène le pénalty et donc le deuxième but. Ne rechignant jamais à aller au duel, sa prestation 4 étoiles est pour beaucoup dans le succès français.
La bonne surprise : la charnière centrale
En l'absence de Wendie Renard, voilà un secteur qui allait être surveillé. Associées pour la première fois en Bleu, Maëlle Lakrar et Griedge Mbock ont tenu la baraque dans tous les sens du terme. Plusieurs interventions décisives, un placement impeccable, elles ont de plus rassuré dans le secteur aérien, terrain de jeu privilégié de la vétérane. Un bon travail clairement inattendu pour une paire qui apparait complémentaire, et qui sera sans doute associée plusieurs fois à l'avenir.
La déception : Pauline Peyraud-Magnin
On pourrait dire qu'on coupe les cheveux en quatre, mais la portière, contestée en Bleu, n'a pas totalement rassurée. Une prise de balle manquée en première période, une autre cafouillée, deux hésitations dans ses sorties qui auraient pu couter cher au retour des vestiaires, et un ballon échappé sur coup franc en fin de match qui pouvait tout changer. On imagine qu'Hervé Renard ne la remettra pas en cause pour la finale pour ne par bousculer l'équilibre de l'équipe, mais cela ne durera pas éternellement.