Liverpool 0-3 Atalanta
Mario Pasalic a ajouté un troisième but à sept minutes de la fin pour condamner Liverpool à sa première défaite à domicile toutes compétitions confondues depuis 14 mois.
Les Reds étaient favoris pour mettre fin à l'ère Jurgen Klopp en complétant la série de trophées remportés par l'Allemand en tant qu'entraîneur de Liverpool lors de son dernier match à la tête de l'équipe, lors de la finale de Dublin.
La lutte pour le titre de champion de Premier League entre Liverpool, Arsenal et Manchester City est très serrée et Klopp a montré que cela restait sa priorité en effectuant six changements par rapport à l'équipe qui a été tenue en échec 2-2 par Manchester United dimanche dernier.
Mohamed Salah a été laissé sur le banc, mais il n'a pas réussi à inspirer une réponse malgré son entrée en jeu au début de la seconde mi-temps, après des 45 premières minutes bien ternes de la part de l'équipe locale.
L'Atalanta n'avait remporté que deux de ses neuf derniers matches, toutes compétitions confondues.
Mais l'équipe qui occupe la sixième place de la Serie A s'est montrée menaçante dès le premier coup de sifflet.
Pasalic a manqué une occasion en or d'ouvrir le score dès la troisième minute en tirant au visage de Caoimhin Kelleher alors que l'international irlandais s'était déployé.
Harvey Elliott a touché la barre transversale et Darwin Nunez a manqué le cadre alors qu'il était seul face au but, mais les attaques prometteuses de Liverpool se sont faites rares.
Scamacca n'a pas brillé lors de sa seule saison en Premier League avec West Ham, mais il a désormais marqué trois fois en Angleterre, en club et en sélection, cette saison.
L'Atalanta a ouvert le score à la 38e minute lorsque l'international italien a tiré à ras de terre dans les bras de Kelleher sur un centre de Davide Zappacosta.
Teun Koopmeiners aurait dû porter le score à 2-0 avant la pause, mais il n'a pas réussi à battre Kelleher en tête-à-tête.
Klopp a réagi à la mi-temps en faisant entrer Salah, Dominik Szoboszlai et Andy Robertson pour sauver l'équipe.
Cependant, même les changements n'ont pas réussi à faire réagir une équipe à l'allure blasée qui disputait son 50e match de la saison.
A l'heure de jeu, Scamacca a bénéficié d'un espace considérable pour reprendre un centre de Charles De Ketelaere.
Luis Diaz et Diogo Jota ont ensuite été introduits par Klopp, mais Liverpool a continué à créer peu de choses malgré son abondance de talents offensifs sur le terrain et s'est laissé aller à la contre-attaque.
L'Atalanta en profitait pour se rapprocher de sa deuxième finale européenne.
Scamacca s'est chargé d'inscrire le troisième but après que Szoboszlai a perdu le ballon dans sa propre moitié de terrain.
La première tentative d'Ederson était repoussée par Kelleher, mais Pasalic reprenait le ballon pour le plus grand plaisir des supporters qui se déplaçaient.
Liverpool a l'habitude de remonter la pente dans les compétitions européennes, notamment après avoir été mené 3-0 à la mi-temps de la finale de la Ligue des champions 2005 contre l'AC Milan.
Mais les Reds auront besoin d'une remontée de cette ampleur pour continuer à rêver d'envoyer Klopp vers la sortie avec un trophée européen.
Bayer Leverkusen 2-0 West Ham
Leverkusen, qui avait besoin d'un but de Patrick Schick dans les arrêts de jeu pour remporter les deux manches de son huitième de finale contre Qarabag, a dominé le match mais n'a pas réussi à faire la différence face à des visiteurs tenaces.
À 14 minutes de la fin, l'entraîneur Xabi Alonso a fait entrer Hofmann et Boniface, ce qui a porté ses fruits : le Nigérian a fait le lien avec l'ailier allemand pour ouvrir le score à la 83e minute.
Boniface a ensuite scellé le résultat dans les arrêts de jeu, en reprenant de la tête un centre d'Hofmann pour une victoire 2-0.
Leverkusen, qui compte 16 points d'avance sur le Bayern Munich en Allemagne, peut remporter son premier titre de Bundesliga en battant le Werder Brême à domicile dimanche.
West Ham, qui s'est battu avec acharnement mais avec peu de possession ou de position sur le terrain, devra devenir la première équipe à battre l'équipe d'Alonso cette saison pour retourner en demi-finale.
L'approche de West Ham a été la même que lors de sa visite à Fribourg en 16e de finale, les hommes de David Moyes s'installant en retrait dans l'espoir de faire la différence sur leur propre terrain, avec le retour dans leurs rangs de Jarrod Bowen, leur joueur vedette blessé.
Schick a eu l'occasion de donner l'avantage aux locaux dès la 7e minute, en reprenant en retrait une passe de Florian Wirtz, mais Lukasz Fabianski s'est parfaitement interposé.
Fabianski devait être un peu plus acrobatique pour repousser l'occasion suivante de Leverkusen, le gardien de West Ham bondissant pour arrêter le tir d'Amine Adli à la 11e minute.
La domination des hôtes s'est poursuivie en seconde période, Fabianski s'interposant à nouveau d'un bond acrobatique sur une tête de Schick à 20 minutes de la fin.
On pourrait pardonner à Alonso de se remémorer les demi-finales de cette compétition la saison dernière, où la Roma de José Mourinho avait éliminé Leverkusen avec une approche similaire.
Alors que le match se dirigeait vers un score nul et vierge, Alonso procédait à des changements, faisant entrer Boniface et Hofmann.
Hofmann marquait d'abord sur un centre de Boniface avant d'offrir le but du Nigérian dans les arrêts de jeu, scellant ainsi une nouvelle victoire tardive de l'équipe d'Alonso.
En plus de devoir renverser un déficit de deux buts, West Ham sera à court de personnel pour le match retour, même si Bowen revient, Emerson et Lucas Paqueta devant manquer à l'appel après avoir reçu des cartons jaunes.
AC Milan 0-1 AS Rome
Comme lors du derby de Rome en Serie A, Mancini a marqué de la tête sur un corner de Paulo Dybala pour offrir à la Roma une précieuse victoire contre ses compatriotes italiens.
Mancini a connu quelques jours mouvementés : il a été condamné à une amende de 5 000 euros pour avoir brandi un drapeau représentant des supporters de la Lazio comme des rats lors de ses célébrations d'après-derby.
Le sixième but de la saison du joueur de 27 ans, à la 17e minute, a donné à son équipe une victoire à l'arraché et une avance à défendre lors du match retour de la semaine prochaine à Rome, où la Roma poursuivra sa quête d'une troisième finale européenne en autant d'années.
La victoire de jeudi a également permis à l'ancien milieu de terrain italien Daniele De Rossi de poursuivre ses remarquables débuts en tant qu'entraîneur de son club d'enfance.
De Rossi a complètement revitalisé la Roma depuis qu'il a succédé à José Mourinho, qui avait été démis de ses fonctions en janvier après une défaite en championnat face à Milan.
La Roma n'a perdu que deux fois sous sa direction, contre l'Inter Milan, champion d'Italie en titre, et Brighton, au tour précédent de l'Europa League, lorsque ce huitième de finale s'est joué à l'aller.
Milan, qui a touché les bois en fin de match grâce à Oliver Giroud, a désormais une tâche difficile à accomplir pour faire fructifier sa saison, car l'équipe de Stefano Pioli compte 14 points de retard sur l'Inter en Serie A.
Ils pourraient même concéder le titre de champion à leurs rivaux locaux lors du prochain derby contre l'Inter, lundi, ce qui fait du match retour de la semaine prochaine un rendez-vous important pour les septuples champions d'Europe.
