Nice : « Nous leur accordons le respect qu’ils méritent, car c’est une très bonne équipe, dirigée par l’un des meilleurs entraîneurs français de la dernière décennie, qui a connu une période fantastique à Lens, avec la montée et a failli décrocher le titre face au PSG. Il a accompli un excellent travail, menant l’équipe jusqu’à la phase de qualification pour la Ligue des champions. Cette saison, ils traversent une période difficile, mais ce n’est qu’un passage, ce n’est pas une équipe en difficulté, cela peut arriver. Ce sera un match très physique, face à une équipe qui défend en individuel, donc il y aura de nombreux duels et des possibilités de transition de part et d’autre. C’est le style qu’ils adoptent contre tous leurs adversaires. On peut s’attendre à un match ouvert, entre deux équipes qui veulent gagner. »
Un adversaire plus prudent ? « Nice jouera de la même manière, c’est leur style de jeu. Le club comme l’entraîneur ont cette culture. C’est une équipe agressive, donc je m’attends à un match intense, avec un pressing haut des deux côtés. Le résultat du dernier match… En analysant la rencontre, il est vrai qu’en première période, ils auraient pu marquer deux ou trois buts, car ils ont eu de grosses occasions. Ils ont affronté une équipe de haut niveau, il est normal qu’en concédant quelques occasions, ils le paient, mais je ne pense pas qu’une défaite change leur style de jeu ou leur conviction. »
L’engagement des joueurs : « Concernant l’état d’esprit dans le vestiaire, Samu a reçu deux cartons jaunes pour avoir célébré les buts de ses coéquipiers, un pour Luuk et un autre pour Deniz. Une fois, j’ai failli me disputer avec lui, car il était trop enthousiaste. C’est l’ambiance que nous devons avoir. Sans les cartons, mais c’est l’état d’esprit qu’il faut. Samu est un excellent exemple d’un joueur qui aide l’équipe dans des rôles différents, car nous demandons beaucoup aux attaquants : presser fort, aider à défendre… Ce qu’ils font est très révélateur du niveau où se trouve l’équipe. Si je ferme les yeux, sur les trois derniers matchs, je me souviens de trois ou quatre actions où Rodrigo et Gabri ont parcouru 50 mètres pour récupérer un ballon perdu. Si nous voulons avancer à un certain rythme, c’est ce dont nous avons besoin. Le message est très clair, l’équipe passe avant tout. »
Un calendrier sans pause : « C’est un défi pour tous les entraîneurs et joueurs des grandes équipes. Nous avons la possibilité de jouer entre 30 et 32 matchs (en Ligue Europa). Il faut jouer tous les trois jours, s’entraîner, récupérer et toujours chercher à être au top. C’est dans ces moments-là que l’entraînement invisible est crucial, la façon dont on se prépare pour les matchs, la manière dont on participe aux séances avec le staff technique. Il n’y a pas beaucoup de secrets pour réussir. Pour moi, la clé du succès, c’est de toujours travailler plus que les autres. »
Nice lourdement battu par Marseille : « Ce qui nous intéresse, c’est d’analyser Nice, notre adversaire, une équipe avec beaucoup de qualité dans son effectif. Nous devons être prêts et créer l’ambiance pour une grande soirée au stade du Dragão. »
