À l'Estádio da Luz, rien à perdre, tout à gagner pour l'Olympique de Marseille

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À l'Estádio da Luz, rien à perdre, tout à gagner pour l'Olympique de Marseille
Ce jeudi soir, l'OM dispute sa première finale, en rêvant de celle du 22 mai prochain.
Ce jeudi soir, l'OM dispute sa première finale, en rêvant de celle du 22 mai prochain. AFP
Les Phocéens affrontent ce jeudi soir (21h00) les Portugais lors d'un match aller de Ligue Europa rempli de questionnements. Néanmoins, et si cette compétition pouvait sauver les honneurs de l'OM cette saison ?

À moins de 24 h avant le match aller des quarts de finale de Ligue Europa, l'Olympique de Marseille se présente à en terres portugaises avec beaucoup d'incertitudes, mais aussi de l'espoir… L'espoir de sauver une saison 2023-2024 difficile avec la magie de la Coupe d'Europe. Pour les Olympiens, ce sont cinq finales qui les séparent d'un trophée qu'ils n'ont jamais remporté, malgré trois finales disputées (1999, 2004, 2018). 

Avec une qualification européenne qui se complique, plus les semaines avancent en championnat, Marseille n'a plus que ça à jouer à fond, en espérant que sur un duel aller-retour, ça puisse passer. 180 minutes débutant ce jeudi soir à l'Estádio da Luz, les hommes de Jean-Louis Gasset peuvent se targuer de recevoir lors du match décisif. En somme, l'opération du match aller est simple : limiter la casse avant de, pourquoi pas, aller chercher un résultat positif.

Retrouver des repères défensifs

Depuis la défaite à Villarreal (3-1), l'OM s'est confronté à une véritable descente aux enfers. Entre surplus de confiance acquis depuis l'arrivée de Gasset et des adversaires de poids qu'ils ont dû jouer, les Olympiens ont enchaîné, au total, trois défaites d'affilée en Ligue 1 : 2-0 face à Rennes, 0-2 face au PSG et 3-1 face au LOSC. Le dénominateur commun entre ces trois matches ? La mauvaise performance de sa défense, qui a encaissé huit buts. Et c'est beaucoup trop par rapport à ce que les hommes de Gasset nous avait proposé depuis son arrivée. Certes, ils ont joué le gratin de la Ligue 1, dont, peut-être, les deux meilleures équipes du championnat (hors PSG) à l'extérieur. Mais ces derniers auraient pu proposer mieux, surtout au stade Pierre-Mauroy.

Les rotations ont été privilégiées face au LOSC, car l'entraîneur français connaît la difficulté pour certains de ses joueurs a enchainé les matches, notamment Geoffrey Kondogbia. Gasset sait également que Marseille n'a pas l'effectif à l'instant T pour aller chercher la quatrième place de la Ligue 1 - synonyme de qualification en Ligue des champions – et jouer la Ligue Europa à fond. Une tendance claire semble donc se détacher du côté de la Commanderie, celle de tout miser sur la Coupe d'Europe. 

Victime d'une contusion au genou gauche face au PSG, Chancel Mbemba reste l'option la plus crédible pour occuper le côté droit de la défense à Lisbonne, ce jeudi soir. La situation du Congolais, qui a repris la course lundi, a été évalué au jour le jour par le staff, une décision définitive devant se prendre le plus tard possible. Une bonne nouvelle ? Sa présence dans le groupe. À ses côtés, pas de surprise, avec Gigot et Balerdi dans l'axe, et Merlin dans le couloir gauche. Devant, Kondogbia remplacera Gueye – non inscrit –, et Veretout et Ounahi complèteront le milieu de terrain. Enfin, devant, Ndiaye prendra la place de Luis Henrique à droite, avec Harit sur le côté gauche et Aubameyang en pointe. 

Voilà le onze qui devra relever la tête à Lisbonne. Gigot est attendu au tournant après son match compliqué à Lille. Gasset, qui espère un Pau Lopez des grands soirs, va tenter de trouver la meilleure formule possible pour cadenasser l'adversaire, tout en réglant les problèmes de repères de l'équipe et en composant avec les problèmes physiques que peuvent rencontrer certains à partir d'une certaine minute.  

Une culture de la Ligue Europa à exploiter 

Autre point à régler pour l'OM : le manque d'efficacité face au but. Les attaquants vont devoir retrouver leur confiance, notamment Pierre-Emerick Aubameyang, qui doit être la référence devant pour Marseille. Aussi, un dernier à corriger, et pas des moindres : celui de la justesse dans les passes. Beaucoup trop d'erreurs et de pertes de balle sont provoquées par une certaine précipitation d'exécution ou par un manque de qualité dans le contrôle-passe. Les joueurs vont devoir prendre leur temps, éviter de foncer sans réfléchir et construire au mieux leurs offensives. 

En bref, même si sur le papier, le Benfica est l'un des adversaires les plus simples qui restaient dans les huit derniers, rien n'est fait. Le contexte sportif est particulier, voire tout sauf idoine. Mais Marseille a une dernière carte en main : celle de la culture de la Ligue Europa. La compétition n'est pas étrangère à ses yeux, trois finales ont été atteintes dans son histoire. À noter également que sur les derniers vainqueurs, ces derniers étaient mal classés en championnat : Villarreal (7ᵉ de Liga en 2021), Francfort (11ᵉ de Bundesliga en 2022) et Séville (12ᵉ de Liga en 2023) - malgré le fait que cette équipe soit un cas à part en Ligue Europa. 

L'Olympique de Marseille n'a rien à perdre à l'Estádio da Luz, tout à gagner. Cette première manche est clé, car elle va pouvoir donner des éléments de réponse sur ce que cette équipe est capable de faire d'un point de vue mental, face à la difficulté. Cinq : c'est le nombre de rencontres à disputer pour prendre un titre, aller chercher une place en Ligue des champions et sauver une saison compliquée. 

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore News France
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