Quand tout va pour le mieux, c'est là où le Real Madrid doit faire le plus attention...

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Quand tout va pour le mieux, c'est là où le Real Madrid doit faire le plus attention...

Bellingham et Vinicius Jr., concentrés avant d'affronter Manchester City.
Bellingham et Vinicius Jr., concentrés avant d'affronter Manchester City. PAUL ELLIS / AFP
Les Espagnols se déplacent ce mardi en Allemagne pour disputer le match aller des demies de la Ligue des champions face au Bayern Munich (21h00).

C'est l'affiche la plus prestigieuse du football européen. Ce mardi, à l'Allianz Arena, deux des plus beaux palmarès européens s'affrontent pour la 27ᵉ fois dans l'histoire de la Coupe d'Europe : le Real Madrid et ses 14 trophées, détenteur du record, et le Bayern avec ses six C1, soit le troisième club le plus titré dans la compétition. À eux deux, ils auront joué 29 des 69 finales – en prenant en compte l'édition 2024 (11 pour les Allemands et 17 pour les Espagnols). La rencontre est bien plus qu'un match à connotation historique, c'est tout simplement le Classique du football européen. 

Un match d'une renommée exceptionnelle, qui rend forcément le duel entre les Merengues et Die Roten assez égal malgré les différents contextes sportifs de chacun cette saison. Car d'un côté, il y a le Bayern Munich, qui réalise l'une des pires saisons depuis bien longtemps en Bundesliga, et de l'autre, le Real Madrid, à qui tout va pour le mieux en Liga et en Europe après avoir sorti Manchester City

Un Real au top avant l'Allianz Arena 

Pour les Espagnols, tout va pour le mieux avant les échéances de mai. Vainqueur de leur double confrontation au tour précédent contre le grandissime favori, City, ces derniers ont ainsi récupéré ce statut légitimement. Le poids du maillot et la belle année que les hommes d'Ancelotti sont en train de réaliser laissent à croire que le Real Madrid a de fortes chances d'aller au bout en 2024. 

En Liga, les Merengues comptent 11 points d'avance sur le FC Barcelone et ne sont plus qu'à 4 points de remporter leur 36ᵉ titre de champion d'Espagne. Collectivement, le groupe est parfaitement construit et bien rôdé. La joie et la bonne humeur règnent dans le vestiaire et permettent à tous d'être sur la même longueur d'ondes, chose qui a permis, par exemple, à Jude Bellingham de s'intégrer au mieux et de s'élever au rang de superstar en quelques mois. Après leur héroïque victoire face aux Citizens en 1/4, les Madrilènes arrivent donc à Munich avec un mental et une confiance gonflés à bloc. 

Par conséquent, le Real Madrid est forcément favori avant cette demie, d'autant plus que le Bayern Munich ne va pas bien cette saison. Largué en championnat suite à la saison historique du Bayer Leverkusen et éliminé de la Coupe, les Munichois n'ont plus que cette compétition pour tenter de sauver l'une des pires saisons de ces dernières années. Face à l'Anglais, Vinicius Jr., Rodrygo, Camavinga, Valverde et compagnie, nul doute que ce ne sera pas une partie de plaisir…

Attention à la "bête noire" blessée…

Saviez-vous que le Bayern Munich avait été un (long) temps la "bête noire" du Real Madrid en Europe ? Les plus jeunes, dont les fans de l'époque de Cristiano Ronaldo, ne s'en souviendront très certainement pas, mais les Allemands ont été durant des décennies très redoutés du côté de Chamartin. Une rivalité qui remonte à l'époque des Remontadas – oui, ce n'est pas le Barça qui a mis ce terme à la mode -, de la Quinta del Buitre et de l'adoré Juanito

Un soir de 8 avril 1987, pour la troisième fois de leur histoire, les deux mastodontes s'affrontent à Munich et les locaux s'imposent 4-1. Au-delà du résultat, le match est resté dans les mémoires pour le piétinement de mâchoire du joueur andalou à Lothar Matthäus. Un fait qui marquera le début d'une longue rivalité européenne entre les deux clubs. Depuis, et jusqu'aux années 2010, les Munichois furent considérés comme la "bête noire" du Real Madrid pour n'avoir jamais perdu à domicile face aux Madrilènes (9 victoires et 1 nul avant 2013-2014).

Le fameux 0-4 du Real d'Ancelotti, Ramos et Ronaldo face au Bayern de Guardiola est venu casser cette malédiction à tout jamais, puisque, depuis, les Espagnols sont allés s'imposer là-bas les deux autres fois. C'est donc une "bête noire" blessée par sa saison et dans son histoire qui attend ce Real next-gen enthousiaste. Et ça, généralement, c'est un contexte d'avant-match que les Merengues apprécient peu : donnez pour le mort le Real Madrid et il vous rendra la pareille ; quand celui-ci est (trop) favori, c'est là où il doit faire attention. 

"On a à coup sûr notre chance. Je ne veux pas sortir la traditionnelle phrase 'C'est du 50/50', mais c'est du 50/50", a glissé le directeur sportif du Bayern, Max Eberl, après la victoire samedi des Munichois contre Francfort dans un match de championnat sans enjeu. À Carlo Ancelotti et son staff de faire très attention à la "bête noire" blessée…

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore News France
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