"Je ne suis pas nerveux. Mais peut-être que mes émotions ne sont plus les mêmes qu'avant. Je me souviens quand j'étais entraîneur du Bayern Munich, les images du match face au Barça (8-2 en quart de finale de la Ligue des champions 2020, ndlr) montraient que sur le premier but, le deuxième et le huitième, j'avais eu la même réaction : les gens disaient que je ne souriais jamais !", a expliqué Flick en conférence de presse.
"En ce moment je montre plus d'émotions, c'est vrai, car ce club m'a fait changer complètement. J'aime vraiment ce club, je donne le meilleur de moi-même. Et moi aussi quand je me vois dans cet état à la télévision je n'aime pas ça, et je ne veux pas que mes petits-enfants voient leur grand-père comme ça. Je dois donc probablement changer mon comportement", a-t-il assuré.
A la veille du match face à l'Olympiakos pour la 3e journée de la Ligue des champions, le technicien allemand est également revenu sur les difficultés défensives actuelles de son équipe (le Barça a encaissé sept buts lors des trois matches qu'il a disputés en octobre, toutes compétitions confondues).
"Lorsqu'on analyse le match contre Gérone, a-t-il détaillé, on remarque une chose dont je parle souvent, c'est le positionnement. Trouver la bonne hauteur sur le terrain, la bonne distance entre les joueurs et les adversaires est très important. Parce que si nous sommes trop loin les uns des autres, on se retrouve à devoir trop courir, et cela donne plus de temps à l'adversaire pour progresser."
"C'est ce qui est en train de nous tuer en défense, donc nous devons avant tout trouver le bon positionnement, et ensuite sortir pour aller presser", a-t-il ajouté.
L'entraîneur barcelonais, privé de nombreux joueurs majeurs (Lewandowski, Olmo, Gavi, Joan Garcia, Ter Stegen), a confirmé que le Brésilien Raphinha et l'attaquant espagnol Ferran Torres, pas encore remis à 100%, seraient à nouveau absents mardi en Ligue des champions. Il espère pouvoir compter sur eux dimanche prochain pour le Clasico face au Real Madrid en Liga.