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Si le calendrier prend des allures particulières cette semaine, c’est parce que les rencontres du Barça, du Real Madrid, de l’Atlético et de l’Athletic Bilbao ont été avancées, les quatre clubs étant attendus début janvier en Supercoupe d’Espagne. Le Real se déplacera ainsi au San Mamés le 3 décembre, tandis que le Camp Nou sera le théatre ce mardi d'un choc aux allures de sommet entre Barcelone et l’Atlético.
Le Barça aborde ce rendez-vous avec un allant retrouvé : lourdement battus par Chelsea en LDC (3-0), les Blaugranas ont réagi en renversant Alavés (3-1), portés par un but de Lamine Yamal et un doublé de Dani Olmo. Une victoire qui leur a permis de reprendre la tête de la Liga, confortée ensuite par le nul du Real Madrid sur la pelouse de Girona (1-1)
En face, l’Atlético de Madrid traverse sa meilleure période de la saison : depuis la claque reçue contre Arsenal le 21 octobre (4-0), les hommes de Diego Simeone ont aligné sept victoires consécutives toutes compétitions confondues, dont une victoire contre l’Inter Milan (2-1) en Ligue des champions. À trois longueurs du Barça, ils s’avancent vers un duel qui pourrait peser lourd dans la course au titre.
FC Barcelone - Atlético de Madrid : Informations clés
Date : mardi 2 décembre 2025
Heure de début : 21h00
Stade : Spotify Camp Nou, Barcelone
Arbitre : Ricardo de Burgos Bengoetxea
VAR : Oui
Chaîne TV : beIN Sports 1 (France)
Streaming en direct : beIN Sports Connect
Cotes (Betclic) : FC Barcelone 1,75 – Match nul 4,10 – Atlético Madrid 3,78
Barcelone : les dernières infos
Après sa victoire contre Alavés, le Barça a repris la tête de la Liga. Pour autant, le début de saison laisse l’impression d’une équipe un peu en retrait par rapport à ce qu’elle avait montré l’an dernier. Arrivé à l’été 2024, Hansi Flick avait offert un doublé Coupe–Championnat et une demi-finale de Ligue des champions aux Blaugranas, avec une équipe claire, intense et très régulière. Cette saison, Barcelone reste ambitieux et performant, mais sans retrouver totalement cette impression de maîtrise.
En Liga, le bilan demeure excellent avec onze victoires, un nul et deux défaites, porté par des matchs sérieux contre Valence, Gérone, la Real Sociedad ou l’Athletic Bilbao. Toutes compétitions confondues, l’équipe cumule treize victoires, deux nuls et quatre défaites, avec plusieurs larges succès qui rappellent son potentiel offensif. Mais les revers dans les grands rendez-vous pèsent davantage, notamment contre le Real Madrid et Séville en championnat, ainsi que les deux chocs européens ratés contre le PSG à Montjuïc et Chelsea à Londres. Le nul 3–3 à Bruges a aussi mis en lumière quelques failles récurrentes dans la gestion des moments de faiblesse.
En Ligue des champions, Barcelone reste néamoins bien placé, 18e de la phase de ligue, à trois points seulement du top huit, avec un calendrier abordable à venir avec Francfort, le Slavia Prague et Copenhague. Le Barça avance donc avec un bilan solide mais un niveau de jeu légèrement en dessous des standards qu’il avait fixés la saison précédente.
Les blessures n’ont pas aidé Hansi Flick, privé successivement de Raphinha, Robert Lewandowski ou encore Lamine Yamal à différents moments de la saison. Pour la réception de l’Atlético, le FC Barcelone retrouve toutefois un groupe presque au complet. Seuls Gavi, victime d’une grave blessure au genou et attendu pour mars, ainsi que Fermín López, touché à l’aine et espéré pour la mi-décembre, manqueront à l’appel. Pour le reste, le Barça peut compter sur un effectif quasiment au complet pour ce choc. Absent depuis le choc contre le Real Madrid, Pedri a fait son retour contre Alavès samedi.
Blessé au genou en septembre 2024, Marc-André ter Stegen avait vu Wojciech Szczęsny sortir de sa retraite pour assurer l’intérim. Séduit par son rendement, le Barça l’a ensuite engagé définitivement et a recruté Joan García pour renforcer encore le poste. Opéré du dos cet été, ter Stegen s’entraîne toujours à part et espère revenir rapidement afin de relancer sa carrière, possiblement loin de Barcelone dès cet hiver.
Barcelone : la composition probable :
Joan García – Jules Koundé, Pau Cubarsí, Eric García, Alejandro Balde – Frenkie de Jong, Marc Casadó, Dani Olmo – Lamine Yamal, Robert Lewandowski, Raphinha
Atlético de Madrid : les dernières infos
La gifle reçue à Londres contre Arsenal (4–0) en Ligue des champions le 21 octobre a finalement agi comme un déclic pour l’Atlético de Madrid. Depuis cette soirée noire, l’équipe de Diego Simeone a retrouvé tout son tranchant : sept victoires consécutives toutes compétitions confondues, en Liga comme en C1, qui l’ont replacée dans une dynamique nettement plus ambitieuse.
Samedi, face au promu Oviedo, les Colchoneros se sont imposés 2–0, grâce à un doublé express d’Alexander Sørloth aux 16e et 26e minutes. En moins d’une demi-heure, les Madrilènes avaient plié la rencontre, parfaitement gérée ensuite contre un adversaire limité et jamais en position de réagir. Cette maîtrise a permis à Simeone de ménager plusieurs cadres avant le déplacement crucial au Camp Nou.
Le coach argentin a ainsi laissé Julián Álvarez et Giuliano Simeone sur le banc au coup d’envoi, les faisant entrer en seconde période. Nahuel Molina et Nico González, eux, ont débuté la rencontre. La bonne nouvelle du jour est venue de l’arrière-garde : Jan Oblak a retrouvé le but madrilène, une présence rassurante qui renvoie Juan Musso sur le banc.
Cette victoire prolonge une série impressionnante : en Liga, l’Atlético a battu le Betis Séville (2–0), le FC Séville (3–0), Levante (3–1), Getafe (1–0) et Oviedo (2–0). En Ligue des champions, les Madrilènes ont dominé l’Union Saint-Gilloise (3–1) puis signé une victoire de prestige contre l’Inter Milan (2–1).
Avec 31 points, l’Atlético occupe la quatrième place d’un quatuor de tête désormais bien installé : le Barça mène avec 34 unités, devant le Real Madrid (33) et Villarreal (32). Le nul des Merengues à Girona a encore resserré les écarts, tandis que le Betis, cinquième à sept longueurs des Colchoneros, semble déjà décroché.
Côté infirmerie, l’Atlético devra encore composer sans Robin Le Normand et Marcos Llorente. Le premier se remet d’une blessure au genou et n’est pas attendu avant la mi-décembre, tandis que le second soigne un problème musculaire qui l’écarte toujours du groupe. Deux absences importantes pour Simeone, notamment dans la rotation défensive et au milieu.
Atlético : la composition probable
Jan Oblak – Nahuel Molina, José María Giménez, David Hancko, Matteo Ruggeri – Giuliano Simeone, Pablo Barrios, Johnny Cardoso, Conor Gallagher – Julián Álvarez, Álex Baena
Où regarder en direct à la TV ou en streaming gratuit ?
Le choc FC Barcelone – Atlético de Madrid, disputé le mardi 2 décembre à 21h00, sera retransmis en exclusivité sur beIN Sports 1 en France.
Pour suivre la rencontre en ligne, le streaming officiel sera disponible via beIN Sports Connect.
Historique des confrontations entre le Barça et l’Atlético
Avec 246 affrontements officiels, la rivalité entre le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid est l’une des plus riches du football espagnol. Les deux clubs se sont croisés dans toutes les compétitions nationales, Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne et même l’ancienne Copa de la Liga, avant que la Ligue des champions ne vienne ajouter une dimension européenne à ce face-à-face. Le bilan global reste à l’avantage du Barça avec 112 victoires, contre 77 pour l’Atlético et 57 nuls.
Sur les dix derniers matchs, Barcelone garde l’avantage avec 6 victoires, contre 2 pour l’Atlético et 2 nuls. La série a été marquée par plusieurs matchs forts, notamment le 4–4 en Coupe du Roi au Stade Olympique Lluís Companys en février 2025, l’un des duels les plus fous entre les deux équipes. Quelques semaines plus tard, le Barça signe un renversement marquant au Metropolitano en mars 2025 en gagnant 2–4 après avoir été mené 2–0. L’Atlético a malgré tout eu ses moments, comme son succès 2–1 à Barcelone en décembre 2024, arraché dans les dernières secondes. Globalement, le Barça a été le plus constant sur cette série, tandis que l’Atlético a surtout brillé lors de soirées isolées mais marquantes.
La Ligue des champions a donné à cette rivalité une dimension particulière, en plaçant le FC Barcelone et l’Atlético dans un contexte où la moindre erreur compte. Les quarts de finale de 2013-2014 et 2015-2016 ont durablement marqué leur relation.
En 2014, le Barça de Gerardo “Tata” Martino peine à retrouver la fluidité et l’autorité de l’ère Guardiola. En face, l’Atlético de Diego Simeone est en pleine ascension : intensité permanente, bloc compact, transitions tranchantes. Après le 1–1 du Camp Nou, le match retour tourne rapidement en faveur des Madrilènes : Koke ouvre le score dès les premières minutes, et l’Atlético contrôle parfaitement la rencontre jusqu’au bout. Portés par cet exploit, les Colchoneros éliminent ensuite Chelsea avant de tomber en finale, le Real faisant la différence en prolongation après une fin de match cruelle.
En 2016, la dynamique est différente : le Barça de Luis Enrique, champion d’Europe en titre, semble au-dessus. Le 2–1 du Camp Nou, obtenu grâce au doublé de Luis Suárez après l’ouverture du score de Fernando Torres, confirme cette impression. Mais le match retour raconte une toute autre histoire : l’Atlético impose une intensité énorme, coupe les circuits intérieurs et oblige le Barça à attaquer dans des zones où il est moins dangereux. Antoine Griezmann inscrit un doublé, 2–0, qualification nette. Les Madrilènes écartent ensuite le Bayern Munich avant de s’incliner de nouveau face au Real Madrid en finale, cette fois aux tirs au but.
Les joueurs passés par le Barça et l’Atlético
L’histoire entre le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid ne s’écrit pas seulement sur le terrain : elle se prolonge dans les trajectoires de joueurs passés d’un maillot à l’autre. Quarante-et-un ont fait la navette, mais seuls quelques-uns ont réellement marqué cette relation singulière.
Le plus récent est Clément Lenglet. Titulaire au Barça après son arrivée en 2018, il enchaîne deux prêts en Angleterre avant de rejoindre l’Atlético en 2024 Convaincu, le club madrilène l’achète définitivement l’été suivant.
Le parcours de João Félix est bien plus sinueux. Recruté en 2019 contre 126 millions d'euros pour incarner le futur offensif des Colchoneros, il gagne la Liga en 2021 mais ne s’adapte jamais pleinement au cadre très structuré de Diego Simeone. Prêté à Chelsea puis au Barça en 2023, il retrouve en Catalogne un football qui le met davantage en valeur. Non conservé, il quitte la Liga en 2024 après un passage contrasté.
Memphis Depay laisse une empreinte plus discrète. Arrivé au Barça en 2021, efficace mais vite relégué dans la rotation, il rejoint l’Atlético en janvier 2023. À Madrid, il alterne éclairs et périodes creuses dans un collectif en recomposition, avant de quitter le club en 2024.
Le cas Sergio Agüero est l’un des plus poignants. Icône colchonera entre 2006 et 2011, il revient en Espagne en 2021 pour signer au Barça. Une arythmie cardiaque l’oblige toutefois à mettre un terme à sa carrière après seulement cinq petits matchs joués.
La figure la plus marquante reste Luis Suárez. À Barcelone, il forme une attaque légendaire avec Lionel Messi et Neymar, empilant les titres, quatre Ligas, une Ligue des champions, trois Coupes du Roi. Écarté en 2020, il rejoint un Atlético en quête de leadership et y réalise une saison magistrale : 21 buts en championnat, une Liga remportée, et un chapitre inoubliable pour les deux clubs.
Antoine Griezmann est l’autre nom majeur de cette passerelle moderne. Star absolue de l’Atlético et vainqueur de la Ligue Europa en 2018, il part au Barça en 2019 dans un transfert retentissant. Malgré une Coupe du Roi, il ne s’intègre jamais totalement au jeu blaugrana. Son retour à Madrid en 2021 relance immédiatement sa carrière : il redevient le cœur du projet Simeone.
Arda Turan, élément clé de l’Atlético champion d'Espagne en 2014, connaît un passage plus terni au Barça. S’il y remporte une Liga et deux Coupes du Roi après son arrivée en 2015, il ne retrouve jamais l’influence qui était la sienne à Madrid.
Quant à David Villa, il illustre à lui seul la fluidité de cette passerelle. Après trois saisons brillantes au Barça entre 2010 et 2013, conclues par deux Ligas et une Ligue des champions, il rejoint l’Atlético en 2013. Il y remporte immédiatement le championnat avant de s’envoler pour la MLS.
Plusieurs joueurs importants dans l’histoire du football espagnol ont également écrit un chapitre dans les deux clubs. On pense à Luis García, à Thiago Motta, à Simão Sabrosa ou encore à Sergi Barjuán, cadres d’équipes qui ont marqué leur époque. On peut aussi citer les membres du Dream Team de Johan Cruyff, comme Eusebio Sacristán, Julio Salinas et Juan Carlos Rodríguez, tous passés par l’Atlético avant de devenir champions d’Europe 1992 avec le Barça.
Enfin, des figures comme Julio Alberto, Bernd Schuster, Marcos Alonso Peña ou Miguel Reina rappellent que cette passerelle existe depuis plusieurs générations et ne concerne pas seulement les joueurs de l’ère moderne.
À leurs côtés, d’autres joueurs moins emblématiques mais bien présents dans l’histoire des deux clubs ont également fait la navette, parmi lesquels Santi Ezquerro, Demetrio Albertini, Pablo Alfaro, Delfí Geli, Lluís Carreras, Miquel Soler, Jesús Landáburu ou encore Victoriano de Santos, l’un des premiers à avoir porté les deux maillots dès les années 1930.
Cotes pour Barcelone – Atlético de Madrid
Victoire du FC Barcelone : 1,75 (Betclic)
Victoire de l’Atlético Madrid : 3,78 (Betclic)
Les cotes sont susceptibles d’évoluer jusqu’au coup d’envoi.
