Tops/Flops L1 : le PSG poursuit son ascension, tandis que l'OL est lanterne rouge

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Tops/Flops L1 : le PSG poursuit son ascension, tandis que l'OL est lanterne rouge

Le PSG a marqué les esprits au meilleur des moments.
Le PSG a marqué les esprits au meilleur des moments.AFP/Flashscore
Avant la trêve internationale, la 4ᵉ journée de Ligue 1 a procuré du spectacle et surtout, a bousculé la hiérarchie au classement. Désormais, le Paris Saint-Germain est le nouveau dauphin de l'AS Monaco, grâce à une superbe victoire chez l'Olympique Lyonnais.

Le Havre, Nice et Paris marquent les esprits

Le promu avait accroché Montpellier (2-2) et Rennes (2-2). La victoire n'était qu'une question de temps. Une semaine après avoir étrillé le LOSC (4-1), Lorient est passé de l'autre côté du miroir au Stade Océane. Emmené par l'international russe Daler Kuzyaev, le HAC a fait preuve de réalisme offensif pour marquer à trois reprises contre les Merlus. Kuzyaev a ouvert le score, Nabil Alioui a inscrit son 3ᵉ but en quatre matches et Nolan Mbemba a donné encore plus d'ampleur au succès normand à la dernière seconde. 

Pour Luka Elsner et son équipe, c'est un début de saison encourageant avec 5 points pris sur 12 et une 10ᵉ place au classement. 

En conférence de presse d'avant-match, Francesco Farioli avait insisté sur les relances initié par Dante et Jean-Clair Todibo. Cela aurait pu passer pour de la vantardise de la part du jeune technicien italien, mais tout ce qu'il a expliqué s'est retrouvé sur le terrain contre Strasbourg. Nice avait besoin d'un premier succès et, si possible, convainquant après les sifflets reçus la semaine passée pour la réception de Lyon. Sur le premier du Gym, c'est Dante qui trouve Youcef Atal. Sur le second, c'est Todibo qui lance Terem Moffi. La question du rythme et du tempo ont trouvé leur explicitation, même si Strasbourg et Patrick Vieira ont manqué de réactivité, notamment dans la coordination de leur pressing.

Du côté du Paris Saint-Germain, tout va pour le mieux. La troupe de Luis Enrique peut reprendre le football international en toute tranquillité. Vainqueurs de l'OL ce dimanche soir, les Parisiens ont impressionné. Peut-être encore plus que face à Lens, du moins sur la première mi-temps. Quatre buts marqués en 40 minutes, ils ont démontré leur force de frappe. Kylian Mbappé et Marco Asensio se sont mis en valeur, mais pas seulement, on a senti un vrai collectif qui se dégageait. De bon augure pour la suite alors que le tirage au sort en Ligue des champions n'a pas été très favorable.

C'est la première fois du siècle, peut-être même de son histoire, que le PSG s'est imposé par trois buts d'écart à Lyon en championnat. Surtout, après quatre journées, le club de la capitale est le nouveau dauphin de l'AS Monaco.

Nantes courageux

Mine de rien, Nantes a arraché le nul contre Monaco (3-3) puis contre Marseille (1-1). Certes, les Canaris prennent trop de buts et l'OM s'est régalé dans les dix premières minutes, avec un but et une expulsion provoquée.

Mais ensuite, les hommes de Pierre Aristouy ont fait preuve d'une belle abnégation et ont égalisé par Mostafa Mohamed, déjà auteur de trois buts cette saison. L'Égyptien est le symbole de cette équipe qui se bat avec ses moyens mais ne trahit pas son maillot. 

Rien ne va plus pour Lens et Lyon

La saison dernière, Lens a inscrit 7 buts à Monaco : 4-1 à Louis-II puis 3-0 à Bollaert-Delélis. Le club du Rocher s'est vengé du premier acte en corrigeant les Sang-et-Or samedi soir (3-0). Dépassés dans tous les secteurs du jeu, les hommes de Franck Haise ont pris l'eau, encaissant deux buts sur corner, subissant au milieu et ne se procurant aucune occasion ou presque. Les Artésiens en sont déjà à 10 buts pris en seulement 4 matches, soit plus du tiers du total de 2022-2023 (29 en 38 matches). Avec un point sur 12 possibles, les Nordistes sont en queue de peloton. 

Les Gones ont pris la place peu enviable de lanterne rouge du championnat qu'occupait Lens jusqu'alors. En 45 minutes contre le PSG, les Lyonnais ont sombré à domicile. Un penalty dès la 4ᵉ minute a mis l'équipe de Laurent Blanc dans la panade et la suite a été un calvaire. Malgré plusieurs bonnes occasions et un penalty de Corentin Tolisso pour réduire l'écart (4-1), Lyon peut s'estimer heureux que le PSG se soit calmé. La correction aurait pu être beaucoup plus large. Les jours du Président sont comptés, ceux du propriétaire ne s'annoncent guère plus enviables.

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