Serein tactiquement, le PSG remporte le Classique malgré la sortie sur blessure de Mbappé

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Serein tactiquement, le PSG remporte le Classique malgré la sortie sur blessure de Mbappé

Gonçalo Ramos a ouvert son compteur au meilleur des moments.
Gonçalo Ramos a ouvert son compteur au meilleur des moments.BERTRAND GUAY/AFP
C'est la seule ombre au tableau de la soirée, Kylian Mbappé est sorti prématurément, la faute à une alerte à la cheville. Le PSG va retenir son souffle pour espérer la plus courte indisponibilité possible, mais ses coéquipiers ont fait le boulot sur la pelouse. Hakimi, Kolo Muani et Ramos sont les buteurs du soir.

Comme attendu, le Paris Saint-Germain a joué très haut sur le terrain, à l'image de ce qu'il sait faire depuis le début de saison. Bloc très agressif, gros pressing et très grande possession de balle, l'Olympique de Marseille a cherché sa respiration durant toute la rencontre

Pourtant, la solution arrivé dès la 8ᵉ minute, avec le coup franc magique d'Achraf Hakimi. Il a fait parler sa patte droite pour tromper Pau Lopez, sa frappe logé dans la lucarne n'a laissé aucune chance au portier espagnol. 1-0 donc pour la troupe de Luis Enrique qui se met immédiatement à l'abri. Ensuite, sans multiplier les occasions, les Parisiens ont continué d'asphyxier le collectif marseillais. 

Les minutes passent et l'OM ne trouve aucun moyen de faire mal en transition, la faute à un contre-pressing adverse hyper efficace… et cela a duré jusqu'au coup de sifflet final. 

Pire encore pour le club phocéen, le PSG est aussi clinique dans le dernier geste. En effet, en première période, le collectif de Luis Enrique n'a pas bombardé la cage de Lopez, tout en cadrant que trois frappes. À la 37ᵉ, sur attaque placée (évidemment), Hakimi parvient à recevoir le ballon aux abords de la surface et déclenche un tir alors qu'il est démarqué. Le ballon heurte le poteau et rebondit dans le dos du gardien adverse. Randal Kolo-Muani a parfaitement suivi et double la mise. L'OM semble impuissant…

Pourtant, un quart d'heure plus tôt, sur la seule bonne relance marseillaise, Jonathan Clauss parvient à partir dans le dos de la défense parisienne et adresse un centre pour Vitinha qui a très bien suivi. Le Portugais reprend de la tête et voit son ballon toucher la transversale. Les Phocéens sont passés tout proches d'égaliser.

2-0 à la mi-temps, le PSG contrôle tranquillement le match. Et, la suite va être identique. Dès le retour des 22 acteurs sur la pelouse, l'équipe de Luis Enrique parvient à accélérer immédiatement. Sur son côté droit, Ousmane Dembélé prend l'espace alors qu'il n'est pas attaqué et voit Gonçalo Ramos dans la surface. L'international portugais effectue une belle course et coupe le centre d'une tête rageuse. Déjà 3-0 à la 47ᵉ, l'Olympique de Marseille est sous l'eau. 

En face, on voit une équipe qui gère tranquillement ses efforts, ce que souhaite vraisemblablement Luis Enrique. Les minutes défilent et le tempo ralentit. Malgré le contrôle volontaire des Parisiens, leur adversaire ne parvient pas à les déséquilibré : le score ne bouge pas jusqu'à la 89ᵉ. Ramos inscrit un doublé à l'issue d'un transition rondement menée. Kolo-Muani y est allé de sa passe décisive.

Mbappé blessé ? 

À la 32ᵉ minute, Kylian Mbappé a fait signe à son banc de touche qu'il devait sortir. Cela faisait plusieurs minutes qu'il tentait de gérer la douleur, mais ce ne fut pas possible.

À l'heure actuelle, il est encore trop tôt pour dire quoi que ce soit. Néanmoins, un sentiment ambivalent émerge. La blessure du n°7 parisien est forcément préjudiciable, surtout lorsqu'on sait les échéances à venir, entre la Ligue des champions et la Ligue 1. Sauf que la suite laisse imaginer un PSG pas tout à fait dépendant de son joueur phare. Un 4-0 net et sans bavure ce dimanche soir au Parc des Princes, le collectif de Luis Enrique a une nouvelle fois convaincu.

C'est donc forcément rassurant, car même sans Mbappé, les Parisiens semblent armés pour fonctionner et surtout gagner des rencontres. Ousmane Dembélé, Randal Kolo-Muani et Gonçalo Ramos ont été performants ce soir. Et, pour une affiche comme celle du Classique, c'est forcément bon signe.

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