Bien supérieur, le collectif de l'OL renverse le FC Metz grâce à Lacazette et Benrahma

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Bien supérieur, le collectif de l'OL renverse le FC Metz grâce à Lacazette et Benrahma
Les Lyonnais célébrant le but de Lacazette avant la pause.
Les Lyonnais célébrant le but de Lacazette avant la pause. AFP
Pour l'ouverture de la 23ᵉ journée de Ligue 1, Lyon a dû remonter au score vendredi pour battre Metz (1-2) au stade Saint-Symphorien.

Pour Metz, 17ᵉ au coup d'envoi, la victoire était indispensable étant donné les neufs matches consécutifs sans victoire en Ligue 1. Les Messins n'en finissent plus de couler et contre l'Olympique lyonnais, sur une série de trois victoires en championnat, la tâche s'annonçait plus que compliquée. Et, forcément, les joueurs de Pierre Sage ont pris les choses en main dès l'entame de la rencontre, en mettant le pied sur le ballon et en s'assurant la possession. 

Néanmoins, c'est bien Lyon qui va se faire punir en premier, et ce, très certainement, à cause d'un trop-plein de confiance. Sous pression sur le côté gauche, Gift Orban remet en retrait pour… Georges Mikautadze ! L'attaquant géorgien élimine O'Brien grâce à un grand pont et trompe Anthony Lopes d'un sublime piqué du pied droit (13ᵉ). Les locaux sont galvanisés et manquent de peu le but du break sur un tir aux vingt mètres de Camara, mais le Portugais réalise une belle parade (14ᵉ). 

Les statistiques de la partie
Les statistiques de la partieOpta/Flashscore

Les Lyonnais se remettent la tête à l'endroit en reprenant le contrôle du ballon, notamment grâce à un Nemanja Matic hyper important à la récupération et à la relance. Le temps fort va durer un peu plus de dix minutes et Nuamah (21ᵉ, 25ᵉ) et Caqueret (24ᵉ) tentent leur chance, mais Oukidja est bien présent. 

C'est alors au tour des Messins de profiter d'une baisse de régime de l'OL pour se créer plusieurs opportunités avec Jean-Jacques (31ᵉ), Sabaly (37ᵉ) et Lamkel Zé (41ᵉ). Problème : la finition n'y est pas. On se dit donc qu'à un moment donné, cela risque de basculer dans l'autre sens. Et ça ne trompe pas. La défense de Metz frustre Maxence Caqueret sur une nouvelle tentative en le contrant (44ᵉ), mais ne peut rien quand Maitland-Niles va trouver Alexandre Lacazette dans une excellente position. 

Le collectif lyonnais bien trop fort

À la suite d'un tir manqué de l'Anglais, le capitaine lyonnais contrôle à la mi-hauteur avec classe, avant d'enchaîner une frappe du gauche en pivot (45+1e). Cette fois, Oukidja est battu et l'OL revient au meilleur moment, juste avant la pause. 

Avec ce score, les hommes de László Bölöni se montrent hésitants dès l'entame de la deuxième période, ne sachant pas s'ils doivent jouer le coup à fond pour aller chercher la victoire ou se replier pour tenir le résultat. Les Gones le sentent et progressivement, ces derniers se rapprochent peu à peu, avec dangerosité, dans les derniers mètres adverses. Le jeu est de plus en plus fluide, les combinaisons sont jouées à la perfection, et là, après 15 minutes de maîtrise, Metz va flancher définitivement.

Le coaching – payant – de Pierre Sage est à souligner, puisque c'est Saïd Benrahma, entré en jeu à la pause à la place d'Orban, qui va permettre à l'OL de renverser le match, après une passe de Caqueret (61ᵉ). Au départ de l'action, encore une fois, toute l'intelligence, la classe et l'expérience de Matić pour trouver son coéquipier français dans la surface. 

Après avoir fait le plus dur, les Lyonnais ne lâcheront pas leur avance : sur un face-à-face, Anthony Lopes stoppe Lamkel Zé, alors qu'il s'était retrouvé seul face au gardien lyonnais (68ᵉ). Ce sera la véritable dernière chance pour Metz de revenir, car les hommes de Sage vont ensuite endormir leur adversaire, en se positionnant assez haut sur le terrain pour récupérer la balle et en maîtrisant le ballon quand cela est nécessaire.

Et ça tient… L'OL obtient, d'une bien belle manière, une quatrième victoire consécutive en L1 et est officiellement dans le top 10. Du côté messin, la colère des supporters se fait ressentir au coup de sifflet final, scandant leur mécontentement. À voir ce qu'il se passera dans les prochaines heures entre les dirigeants et László Bölöni... 

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