FC Barcelone
Szczesny (3)
E.García (7) Cubarsí (4) Martínez (5) Martín (5)
De Jong (7) Olmo (6) Pedri (8)
Lamine Yamal (7) Ferran (9) Raphinha (8)
Real Madrid
Courtois (4)
Vázquez (3) Tchouaméni (3) Asencio (3) F.García (3)
Valverde (4) Ceballos (3) Bellingham (3) Güler (2)
Mbappé (8) Vinicius (4)
Le MVP : Ferran Torres
Finalement, Robert Lewandowski n'a même pas eu besoin d'entrer en jeu car Ferran Torres a tout bien fait. En première période, il a signé un triplé de passes décisives. En deuxième, il a été tout proche de faire exclure Aurélien Tchouaméni qui n'a jamais pu contenir ce 9 hybride, qui n'a pas le côté létal de l'illustre Polonais mais qui ajoute une possibilité plus naturelle dans les circuits de passes. L'homme qui ne fête ses anniversaires que lors des années bissextiles a été la clef du succès blaugrana.
Le Patron : Kylian Mbappé
C'est l'homme du paradoxe merengue. Kylian Mbappé a signé un triplé qui lui permettra certainement d'être couronné Pichichi mais il symbolise aussi le jeu rudimentaire du Real Madrid cette saison. Des statistiques certes mais est-ce au détriment du collectif ? Difficile de se prononcer au terme de sa première saison à la Casa Blanca mais lui a scoré quand il en a eu l'opportunité et il a même été proche de l'égalisation dans les arrêts de jeu. L'ego de ses coéquipiers devra en prendre en coup mais l'an prochain, il faudra bien jouer pour lui si le Real Madrid veut à la fois retrouver ses titres mais aussi, et surtout, son ambition footballistique. Son triplé est néanmoins édulcoré par sa perte de balle qui amène le 3e but blaugrana, ce qui sans doute fait basculer le Clásico dans le sens du Barça.
La Bonne Surprise : le Barça
L'élimination contre l'Inter en Ligue des Champions aurait pu saccager le moral des Blaugranas et le premier quart d'heure donnait cette impression. Mais même à 0-2, les Culés n'ont pas tremblé, devenant même méthodiques dans leur capacité à remonter le score et ensuite boucler la première période avec deux buts d'avance. Ça joue parfois trop facile, au point d'en être exaspérant, mais c'est toujours animé. On ne sait pas combien de temps cela va durer mais il y a toujours la certitude d'assister à un match fantasque.
La Déception : Jude Bellingham
Rayonnant lors de ses 6 premiers mois à Madrid, sacré meilleur joueur de Liga pour sa première saison en Espagne, Jude Bellingham est sur une pente étonnamment déclinante. Dans l'écosystème merengue, l'Anglais ne semble pas trouver sa place, contraint de colmater les brêches défensives dans un rôle qu'il n'apprécie pas, limité dans son apport offensif (aucun tir tenté alors qu'il avait signé un doublé à Montjuïc l'an dernier), au point de disparaître de la circulation car Mbappé doit être servi en première intention et de loin pour que l'attaquant soit efficace en profondeur.