Scénario opposé pour le premier affrontement franco-français de la saison en Euroligue. Mal en point, l'ASVEL accueillait une AS Monaco resplandissante dans cette compétition depuis le début de saison. Le club de la Principauté était bien entendu favori de la rencontre, mais l'on espérait un réveil du champion de France à domicile pour voir un grand match.
Monaco a pris son temps
La première mi-temps a cependant été équilibrée. Toujours menée par un Mike James étincelant, l'AS Monaco a déroulé son basket, et utilisé les qualités de l'imposant Donatas Motiejunas. Mais l'ASVEL avait du répondant sur le plan collectif, chaque joueur apportant sa pierre à l'édifice, ce qu'on avait trop peu vu cette saison.
Ainsi, à la pause, rien n'était joué (45-45), les champions de France ayant compensé leur montagne de pertes de balles par une excellente adresse. Après le troisième quart, c'est toujours le statu quo (60-60). C'est alors que Monaco va faire parler la logique, en passant la surmultipliée.
John Brown, Motiejunas, Jordan Loyd, Alpha Diallo, tout le monde apporte son écot, et Monaco fait admirer la profondeur de son effectif. La réussite de l'ASVEL au tir se délite brusquement, et l'écart se creuse irrémédiablement. Monaco s'impose finalement 84-75 et reste en haut du classement, toujours en course pour les quarts de finale. Les affaires ne s'arrangent troujours pas pour l'ASVEL, qui peut pratiquement faire une croix sur la qualification.
