Après une énième défaite frustrante contre Barcelone mercredi, il fallait rebondir pour l'ASVEL. La venue de Valence, chez qui les champions de France avaient décroché leur premier succès de la saison en Euroligue au match aller, représentait donc une belle occasion. Mais vu l'inconstances des hommes de T.J Parker, on ne pouvait être sûr de rien.
Et en première période, c'est le mauvais visage de l'ASVEL que l'on a vu. Les Villeurbannais ont fait illusion pendant quelques minutes, mais ce sont les Espagnols qui avaient la main sur le match. Il est vrai que c'est tout de suite plus facile quand on est à 50% à trois points.
Alors certes, on a vu un semblant de réaction en fin de première période. Notamment par l'intermédiaire de Youssoupha Fall, dans ses standards, et aussi d'Antoine Diot. Mais la défense était aux abonnés absents, et à la pause, l'addition était salée (37-52).
Des regrets, encore
La soufflante - présumée - dans les vestiaires porte ses fruits, car l'ASVEL revient dans un autre état d'esprit. Enfin, on voit le vrai visage des champions de France, qui étouffe totalement son rival, et fait admirer son jeu collectif. Les locaux vont tout simplement coller un 17-0 aux Valencians pour revenir totalement dans le match.
En fin de troisième quart, l'ASVEL est certes toujours menée, mais est clairement dans le coup (60-62). On assiste alors à un magnifique concours de trois points entre les deux équipes. Ce qui donne un beau spectacle, mais surtout une fin de match à couper au couteau. Néanmoins, ce sont les Espagnols qui ont encore le contrôle des opérations.
Les locaux reviennent poussés par leur public, et à 25 secondes de la fin, un trois points monstrueux de Nando De Colo les ramènent à 1 point. Mais Valence va rentrer ses lancers, au contraire du meneur local, dont le raté coûte cher au final. Valence s'impose 79-83, et reste en course pour une qualification, au contraire de l'ASVEL, toujours englué en fond de classement.
