Entre agitation en coulisses et résultats balbutiants, le projet niçois laisse perplexe

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Entre agitation en coulisses et résultats balbutiants, le projet niçois laisse perplexe

Lucien Favre, à peine arrivé, déjà menacé ?
Lucien Favre, à peine arrivé, déjà menacé ?Profimedia
Depuis le rachat du club par Jim Ratcliffe, l'OGC Nice fait montre d'une ambition débordante. Mais entre les règlements de compte entre ex-salariés, le renouvellement des cadres au niveau sportif et des résultats décevants, les Aiglons donnent l'impression de vivre dans une révolution permanente.

L'OGC Nice a de l'ambition à revendre. Peut-être un peu trop. Au point qu'on se demande parfois où les Aiglons veulent aller. Quand Jim Ratcliffe est devenu propriétaire du club fin août 2019, l'étiquette Ineos a aiguisé les attentes. Mais le football n'est pas le cyclisme. Trouver un phénomène comme Egan Bernal ou un brillant dirigeant comme Nicolas Portal (directeur sportif décédé en 2020) n'est pas monnaie courante. Le club veut faire avance rapide mais le succès n'est pas instantané.

Retard à l'allumage

Premier véritable choix d'entraîneur de la nouvelle direction, Christophe Galtier est arrivé auréolé d'un titre de champion de France avec Lille. Mais au bout d'une saison, le mariage n'a pas dépassé les noces de coton, la faute à des tensions exacerbées entre l'entraîneur et Julien Fournier, directeur du football arrivé avec Jim Ratcliffe, sur fond de promesses de recrutement non accomplies. Ni l'un ni l'autre ne sont encore sur la Riviera mais les règlements de compte continuent, en témoigne la sortie de Fournier sur les antennes de RMC fin septembre.

Le duo n'a pas fait les étincelles escomptées. La finale de Coupe de France ratée et perdue contre Nantes (1-0) a acté la fin de l'épisode. La 5e place en Ligue 1 quoique qualificative pour la Ligue Europa Conférence est perçue comme un échec car c'était bien la Ligue des Champions qui était dans le viseur. Nouveau pétard mouillé et tout à recommencer. 

Ghisolfi, l'homme qui manquait ?

Passé au Gym entre 2016 et 2018, Lucien Favre repique. Faute de mieux ? Champion d'automne lors de la première saison, le Suisse est réputé pour la qualité du jeu proposé. Pour autant, l'air de déjà-vu ne plaide pas en la faveur de Ratcliffe qui a semblé beaucoup plus intéressé par le rachat de Chelsea, finalement accordé à Tom Boedly, que par le mercato estival. Malgré tout, l'OGCN a dépensé (au moins 68 millions d'euros) et s'est renforcé à tous les postes. 

Mais cela ne garantit rien. Entre des automatismes à trouver sur le terrain et des dirigeants en quête d'une directeur sportif réputé et compétent pour organiser le véritable début de l'ère Ineos, les Aiglons connaissent quelques soubresauts qui se traduisent au classement de Ligue 1 par une très modeste 13e place avec 8 points et déjà 5 défaites. 

Mais cette semaine, une partie du problème a peut-être été résolue. Homme fort du renouveau du RC Lens, Florent Ghisolfi a quitté l'Artois pour la Côte d'Azur. Un challenge d'envergure après avoir connu une montée et deux maintiens avec les Sang-et-Or. Il retrouve Fabrice Bocquet, directeur général du club, qu'il a déjà cotôyé à Lorient. 

Inspiré par les modèles des RB, Leipzig et Salzbourg, ainsi que par l'Atalanta Ghisolfi a montré à Lens comment recruter malin et comment valoriser ses actifs, à l'image de Seko Fofana. Néanmoins, les prochaines semaines pourraient être musclées et promettent quelques interférences. En difficulté, Favre voit son poste déjà menacé. Mauricio Pochettino est pressenti avec un contrat qui lui accorderait de nombreuses prérogatives. En quête d'un modèle, Nice cherche encore la solution idoine. Au risque de se disperser complètement ? 

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