"Le choix de la Bretagne nous a semblé assez naturel. Ils sont venus nous chercher. Et honnêtement, on n'a pas hésité longtemps parce qu'en termes de parcours, tu peux faire des trucs super, le paysage est magnifique et en plus tu parles à des connaisseurs de vélo", a-t-elle déclaré dans un entretien à L'Équipe, Le Parisien et l'AFP.
Après un départ de Paris en 2022, Clermont-Ferrand en 2023 et Rotterdam en août prochain, la quatrième édition s'élancera de Vannes pour rejoindre Plumelec, une étape longue de 95 km avec un circuit final de 14 km que les coureuses emprunteront à trois reprises. "Une première étape pour puncheuses, avec pourquoi pas, déjà quelques écarts au classement général", estime Marion Rousse.
La deuxième étape partira de Brest pour arriver à Quimper après 130 km et, là-aussi, une boucle dans Quimper. Le Tour s'élancera ensuite le lundi de Gacilly pour arriver à un endroit qui sera dévoilé en octobre avec le reste du parcours.
"Il n'y aura donc pas huit mais neuf étapes. C'est un message fort qu'on envoie, qui montre que la course grandit au même rythme que l'évolution du cyclisme féminin, que ça fonctionne et qu'on est sur de bons rails", souligne la directrice de l'épreuve.
Le Tour de France féminin avait existé sous différentes formes dans le passé, avant de disparaître à la fin de la décennie 2000 faute de financement, et de renaître en 2022. Le succès a tout de suite été au rendez-vous et à l'avenir, le Tour féminin ne s'interdit pas de rallonger encore la durée de la course. "Mais il ne faut surtout pas aller plus vite que l'évolution du cyclisme féminin, ce serait n'importe quoi. On passe déjà de huit à neuf jours et ensuite, on verra dans quelques années", insiste Marion Rousse.