Dernier relais de la saison, et enjeu maximum pour la France, qui ne comptait que six points de retard sur la Suède et 10 d'avance sur l'Allemagne au classement général de la discipline. En l'absence de Julia Simon, préservée par le staff, Lou Jeanmonnot, Chloé Chevalier, Caroline Colombo et Anaïs Chevalier-Bouchet avaient donc l'objectif de terminer devant les Suédoises et les Allemandes pour aller chercher le petit globe.
Désormais lanceuse officielle des relais français, Lou Jeanmonnot s'est une nouvelle fois acquitté de sa tâcher avec talent. Deux tirs, une seule pioche, du bon boulot sur la piste. Après avoir raté son tout premier relais, elle a trouvé sa place, et passé le relais en tête.
Chloé Chevalier n'a pas totalement prolongé la dynamique de sa compatriote. Certes, elle n'a pioché que deux fois, mais elle n'a pas tiré à une vitesse optimale. Cependant, elle a fait le travail sur les skis, et passé le témoin à seulement 6 secondes de l'Allemagne et de l'Italie. Mieux, la France comptait alors presque 1 minute d'avance sur la Suède, et le globe de cristal se rapprochait.
Chevalier-Bouchet finit le travail
C'était alors au tour de Caroline Colombo, alors que la troisième relayeuse a souvent été le maillon faible des Bleues cette saison. Après avoir tenu la dragée haute sur le couché, elle a du piocher deux fois sur le debout. Alors certes, les Suédoises étaient loin, mais si les Allemandes terminaient devant, tout tombait à l'eau.
La pression était donc sur les épaules d'Anaïs Chevalier-Bouchet. Après le couché, elle était dans les skis de l'Allemande. Le tir debout allait servir de juge de paix, et devant, la Norvège partait chercher la victoire. Mais Anaïs Chevalier-Bouchet a alors sorti son plus beau 5/5 pour terrasser l'Allemagne et aller chercher la seconde et le petit globe. Une superbe performance qui démontre s'il en était besoin la richesse du biathlon français.
