C'est bien parti
Victor Wembanyama (Spurs) : Les Spurs sont en plein doute, puisque sur une série de dix défaites d'affilée. Mais l'important pour le n°1 de la draft était de montrer qu'il pouvait rapidement s'acclimater au jeu NBA. Mission accomplie, avec un fameux match à 38 points dès sa cinquième tentative. Pour les résultats collectifs, il faudra repasser, et cela pourrait lui coûter le titre de Rookie Of the Year, mais l'essentiel est ailleurs.
Rudy Gobert (Timberwolves): Le retour de Gobzilla ? Ce n'est pas le titre d'un futur navet, c'est une évidence. Minnesota est un leader surprise de la Conférence Ouest, et le renouveau du triple Defensive Player Of the Year n'y est pas étranger. Les Wolves ont le meilleur defensive rating de la NBA, et le Tricolore, avec 12.1 points, 11.8 rebonds et 2.2 contres, peut viser un quatrième trophée.
Nicolas Batum (76ers) : Pas destabilisé le moins du monde par son transfert à Philadelphie, "Nic" a tout de suite trouvé ses marques dans la cité de l'amour fraternel. Installé titulaire, et déjà capital, il a déjà bonifié un collectif en pleine bourre, au point de recevoir les éloges de Joel Embiid. La dernière saison commence bien.
Bilal Coulibaly (Wizards) : L'espoir tricolore a été choisi haut à la draft, et l'on comprend déjà pourquoi. Dans une équipe programmée pour perdre cette saison, il prend déjà de l'épaisseur et va pouvoir se développer tranquillement. Les moyennes ne sont pas impressionnantes, mais sa défense l'est, et s'il garde le cap, l'avenir lui appartient.
Killian Hayes (Pistons) : Surprise ! Il est revenu en grâce à Detroit alors que l'on pensait que son aventure dans le Michigan touchait à sa fin. L'effet commence quelque peu à se dissiper mais son début de saison, sous le signe de la propreté (4.4 passes pour 0.6 turnovers) est irréprochable.
Théo Maledon (Hornets) : À chaque chose, malheur est bon. La blessure d'un compatriote fait le bonheur de Maledon, qui peut rester en NBA et grapiller quelques minutes à Charlotte, 17.4 en moyenne. Une bonne nouvelle pour un joueur qui peut jouer un rôle sur un banc NBA.
À revoir
Evan Fournier (Knicks) : Il est toujours aux Knicks, et n'a eu qu'un match pour s'exprimer cette saison, avant de se reblesser à la cheville. On ignore ce qu'il va se passer pour la suite, mais son coach ne compte toujours pas sur lui, et il va devoir prendre son mal en patience en attendant un trade.
Ousmane Dieng (Thunder) : Situation compliquée, puisqu'il semblait avoir intégré la rotation du Thunder. Mais OKC peut avoir des ambitions au vu de son début de saison, et a écarté le Tricolore, reparti en G-League. Pour toute la saison ? Mystère.
Rayan Rupert (Blazers) : lui est dans une équipe sans réelle ambition, et commence à voir la couleur des parquets NBA, mais sans réel impact. Son rôle n'est pas encore clairement défini, il reste à suivre.
Moussa Diabaté (Clippers) : Malheureusement pour lui, si les Clippers redeviennent réellement compétitifs, il lui sera compliqué de se faire une place, d'autant plus avec l'arrivée de Daniel Theis. Un retour en G-League ou un rôle de chauffeur de banc en attendant du garbage time ?
Olivier Sarr (Thunder) : Il a eu des minutes en début de saison, avec une pointe à 9 rebonds face aux Pistons, mais ce qui s'applique à Ousmane Dieng devrait malheureusement s'appliquer pour lui aussi.
Non apprécié
Sidy Cissoko (Spurs) : Il vient d'avoir ses premières minutes en NBA voilà trois jours. Trop peu pour être jugé.
Malcolm Cazalon (Pistons) : sa fin de présaison laissait penser qu'il y avait une ouverture, mais pour l'instant, c'est le calme plat, et il s'amuse en G-League en attendant une ouverture.
Frank Ntilikina (Hornets) : Blessé au tibia avant le début de saison, il n'a toujours pas retrouvé les parquets. Dommage quand on voit la possibilité d'amener de la stabilité défensive à Charlotte.
