Monaco et l'ASVEL n'abordent clairement pas l'Euroligue 2023/2024 avec les mêmes certitudes

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Monaco et l'ASVEL n'abordent clairement pas l'Euroligue 2023/2024 avec les mêmes certitudes

Okobo - De Colo, destins croisés.
Okobo - De Colo, destins croisés.Profimedia
Adversaires en Betclic Élite dimanche, Monaco et l'ASVEL vont se lancer cette semaine dans une nouvelle campagne d'Euroligue. Des objectifs opposés, une confiance différente : tout oppose les deux représentants français cette saison.

La confrontation entre les deux représentants français en Euroligue dimanche à l'Astroballe a permis d'y voir plus clair sur le niveau des deux clubs. L'ASVEL, encore souffrante et pas toujours inspirée, est tombée à la maison contre une équipe de Monaco pas toujours transcendante, mais diablement efficace. 

Un résumé de la dernière saison des deux équipes en Euroligue ? Peut-être. Mais surtout, un miroir de leur statut actuel. De quoi questionner à l'aube du début de la plus grande des compétitions européennes de basket, où les objectifs ne seront clairement pas les mêmes. 

L'ASVEL doit montrer autre chose

7/23. Voilà les chiffres de l'ASVEL à trois points dimanche. Certes, Monaco a à peine fait mieux, mais Monaco a gagné. 30% de réussite, c'est bien trop peu, mais c'est mieux que l'an dernier en Euroligue. Le club rhôdanien est celui qui avait fait le moins de tentatives par match (à peine plus de 22, le leader, Baskonia, était quasiment à 30), mais avec 7.3 réussites par match, l'ASVEL était avant-dernière dans ce domaine, devançant seulement... Monaco. 

Mais si seulement c'était le seul domaine à améliorer... L'ASVEL était la pire attaque de la compétition (74.3 points par match), avant-dernière au rebond, 15e à la passe... des statistiques de bas de tableau pour une équipe de bas de tableau. Or, avec l'apparition du playin tournament, le 10e de saison régulière peut prétendre participer aux quarts de finale. 

Et cela change tout, car l'ASVEL, sur son effectif et son expérience, peut décemment viser cette dixième place. Mais il va falloir proposer plus de jeu que la saison passée. Car on ne peut pas gagner en espérant que Nando De Colo, aussi fort et expérimenté soit-il - il pourrait devenir dès cette saison le meilleur marqueur de l'histoire de l'Euroligue - fasse tout tout seul. 

Car s'il n'est pas là, qui va diriger le navire ? On a eu la réponse ce mardi : personne. Sans son leader, l'ASVEL a sombré corps et âmes sur le parquet de Saint-Quentin, un promu loin des Lyonnais en terme d'effectif, de budget etc... Mais qui a joué avec envie, quelque chose que l'on pourrait à l'ASVEL de ne pas avoir fait la saison dernière en Euroligue. Plus que des chiffres ce soir à Belgrade, on veut de l'envie. 

La dernière marche attend Monaco

Historique. La dernière campagne d'Euroligue de la Roca Team a accouché d'un magnifique résultat. Un podium, une performance légendaire pour le basket français, rarement à pareille fête, puisque cela faisait 26 ans qu'un club de l'Hexagone n'avait pas atteint le Final Four. Pourtant, ce résultat final était tout de même teinté de déception. 

La demi-finale perdue contre l'Olympiakos a laissé beaucoup de regrets sur le Rocher. Monaco avait cruellement sombré à trois points (5/24) et s'état surtout noyé dans un troisième quart temps apocalyptique, ce qui lui avait coûté la finale. Le manque de plan B et l'absence d'un réel relais à Mike James dans le genre "je gagne le match à moi tout seul quand je suis bien énervé" avait sapé les ambitions monégasques. 

Néanmoins, cette performance donnait envie d'en voir plus, et les dirigeants n'ont pas lésiné sur les moyens pour renforcer l'équipe. L'arrivée de Kemba Walker est un énorme coup, même si la possibilité de ne le voir "que" en Euroligue est réelle, la faute à la Luxury Tax imposée par la LNB. Néanmoins, puisque la Roca dispose d'une belle marge sur le plan national, elle peut faire tapis sur l'Europe. 

Même si on a vu dimanche que Monaco n'est pas encore à 100% de son potentiel - à fortiori sans sa recrue star - pour l'instant, ça gagne. 5 matchs, 5 victoires, un Mike James toujours chaud, un Élie Okobo qui semble enfin monter en puissance, tous les feux ne sont pas au vert, mais cela ne saurait tarder. Une victoire à Valence pour commencer sera du plus bel effet, pour montrer à l'Europe que la Roca est encore là, prête à déjouer les pronostics cette saison. 

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