Le 100e match d'Euroligue de TJ Parker sera-t-il son dernier à la tête de l'ASVEL ?

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Le 100e match d'Euroligue de TJ Parker sera-t-il son dernier à la tête de l'ASVEL ?

TJ Parker, ça sent la fin.
TJ Parker, ça sent la fin.Profimedia
Les rumeurs se font de plus en plus insistantes sur un renvoi de TJ Parker, et des décisions pourraient être prises après le voyage en Turquie. Une issue convenue et totalement logique au vu de la situation ces derniers temps à l'ASVEL.

Voilà plus de trois ans que TJ Parker est assis sur le banc de l'ASVEL. Et en exagérant un peu, voilà un peu plus de trois ans qu'il est contesté. Tant qu'il ramenait des titres, tout allait bien, mais même si il a raflé une Leaders Cup la saison passée, ce n'est plus suffisant par rapport à tous les résultats négatifs dont souffre son équipe. 

16 défaites d'affilée en Euroligue à cheval sur deux saisons, cela fait de l'ASVEL la risée de l'Europe, d'autant que le club possède un contrat dans la plus prestigieuse des compétitions européennes de basket jusqu'en 2031, peu importe les résultats. Sur la sellette depuis plusieurs mois, cette fois, il semble que ses jours soient comptés.

Puisque l'ASVEL joue ce soir au Fenerbahçe, il pourrait avoir encore une chance de sauver sa tête. En gagnant, bien sûr, mais cela a quand même peu de chances d'arriver. La formation turque a bien commencé sa campagne, gagnant ses deux premiers matchs à la maison, et s'appuie sur quelques individualités de grand talent, telles Nick Calathes. Même si la glorieuse incertitude du sport subsiste, une victoire semble peu probable. 

Des noms évoqués prestigieux

Et s'il n'y a pas de victoire, les dirigeants diront-ils au revoir à leur coach dès le retour en France ? Et par "les dirigeants", on veut bien entendu parler d'un certain Tony Parker, le président et frère de son coach. On imagine peut-être que le board attendra que le match de dimanche en Betclic Élite - a fortiori un derby face à la Chorale de Roanne - passe pour donner l'impression d'une transition en douceur. 

Mais une chose est quasiment certaine, ce match sera sans doute le dernier d'Euroligue qu'il va diriger. Une compétition dans laquelle il n'aura jamais réussi à briller. Car ce soir, ce sera le 100e match qu'il dirigera dans la plus prestigieuse compétition européenne, et ce pourrait être sa 70e défaite. Pire encore, il n'a jamais fait mieux qu'une 4e place en trois campagnes, concluant la dernière comme lanterne rouge. 

Ces derniers jours, les noms ont fusé, et pas les moins prestigieux. Cela a commencé par Andrea Trinchieri, tout juste parti du Bayern, mais récemment, deux noms semblent en compétition. D'abord, Gordon Herbert, soit tout simplement le sélectionneur de l'Allemagne, récente championne du monde. Un nom prestigieux, qui a déjà entraîné Paris et Pau en France au cours de sa longue carrière, mais il y a un hic.

Apparemment, la fédération allemande ne souhaite pas qu'il cumule les deux fonctions, ce qui pourrait entraîner un report vers un célèbre nom. Sergio Scariolo, qui a été viré sans ménagement de la Virtus Bologne avant même le début de saison. Champion NBA comme adjoint, champion du monde, triple champion d'Europe, un CV prestigieux, peut-être le meilleur disponible. Mais voudra-t-il relever le défi ?

On a tout de même du mal à y croire, tant la situation est critique. Les performances de l'ASVEL - si on peut les appeler ainsi - reposent principalement sur le duo Nando De Colo - Joffrey Lauvergne, 36 et 32 ans, qui sont encore excellents, mais ne peuvent pas tout faire tout seuls. Les recrues, en premier lieu Thimothé Luwawu-Cabarrot, n'ont pas l'apport escompté, et le style de jeu de l'équipe est totalement incompréhensible. 

Tout tourne autour du tir à trois points, alors que l'ASVEL n'en rentre même pas 8 par matchs (pour plus de 26 tentés). Le club est déjà en bas de tableau pour les passes décisives, les rebonds, et il n'y a plus d'âme depuis bien longtemps. La défaite à l'Anadolu Efes mardi a vu les Lyonnais se révolter... à deux minutes du terme. impossible de gagner des matchs dans ces conditions. 

TJ Parker a eu tout le temps de redresser la barre, il a été conservé cet été contre vents et marées et a pu faire la préparation à sa guise. Aucun effet, même pas en Betclic Élite (4v - 3d). Il semble que son mandat, pourtant couronné de deux titres nationaux, touche à sa fin, mais peut-être trop tard pour sauver une saison qui s'annonce bien terne. 100 matchs d'Euroligue pour rien. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)