Grand match de Monaco, qui termine la phase aller d'Euroligue par un carton sur Barcelone

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Grand match de Monaco, qui termine la phase aller d'Euroligue par un carton sur Barcelone
Alpha Diallo déterminant ce soir.
Alpha Diallo déterminant ce soir. Profimedia
De bout en bout, Monaco aura clairement dominé Barcelone en délivrant un match empreint de sérieux et de réalisme pour s'offrir un succès de prestige et terminer 2023 dans le haut du panier de l'Euroligue.

Dernier match en 2023 pour Monaco, et une belle affiche pour tourner la page. À Gaston-Médecin, la Roca Team pouvait terminer l'année et la phase aller de l'Euroligue bien au chaud dans les hauteurs du classement avec une victoire. Mais pour cela, il fallait dominer Barcelone, dans la revanche du match pour la 3e place la saison passée, remportée par le club de la Principauté. 

Qui plus est, le Barça n'est pas dans la meilleure forme, et Monaco en profite en débutant sur un 7-0. L'attaque monégasque fonctionne bien, mais c'est en défense que la Roca fait le premier écart. Le leader visiteur, Nicolas Laprovittola, est à côté de ses pompes, et c'est tout Barcelone qui tousse. La raquette blaugrana est friable, et Donatas Motiejunas en profite.

L'entrée en jeu de Jabari Parker dynamise le Barça, mais Monaco est supérieur dans le jeu courant, et mène largement 27-15 après un quart temps. Comme souvent, Mike James est dans tous les bons coups, mais c'est toute l'équipe qui est au diapason. Avec en bonus Kemba Walker qui donne enfin quelques minutes constantes, et creuse encore plus l'écart. 

C'est tellement facile qu'on voit poindre un soupçon de suffisance dans le jeu monégasque. Un état de fait rapidement gommé, et la Roca reprend sa marche en avant, déroulant un basket léché qui exploite les failles catalanes à merveille. Mais Laprovittola se met en marche en fin de période, et limite les dégâts pour le Barça à la pause (47-36). 

Il faut toutefois s'attendre à une réaction des Espagnols, alors Monaco s'applique pour que l'écart ne redescende pas en dessous des dix points. Mais cet état de fait finit par arriver quand la réussite au tir fuit la Roca Team, tout comme l'adresse aux lancers alors que Mike James sort sur saignement. C'est alors Élie Okobo qui entre en piste, en défense comme en attaque. L'intensité remonte alors, mais l'écart fait le yoyo.

La fin de troisième quart porte le sceau d'Alpha Diallo, qui rentre deux trois points cruciaux, dont un monstreux à la sirène pour reprendre le large (67-52). Il faut pour Monaco continuer sur ce rythme pour éteindre définitivement les espoirs de remontée catalans. Tout le monde s'y colle, même un Petr Cornelie souvent discret, et l'écart prend des proportions qui semblent irréversibles. 

Un point de vue qui devient réalité quand le Barça agite le drapeau blanc, coulant à pic en encaissant un monumental 17-0 qui plie le match. Soulés par la défense agressive des Monégasques et le duo Diallo - James intenable (37 points au total). La performance individuelle et collective de Monaco est incroyable, et débouche sur un large succès 91-71. Une démonstration qui envoie un message clair : à mi-parcours de l'Euroligue, la Roca Team est bien candidate au titre. 

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