On aurait tendance à l'oublier, vu le nombre de polémiques et révélations qui apparaissent avec une régularité effarante, le PSG est encore un club de football et il vise la victoire finale en Ligue des Champions. Mardi soir au Parc des Princes (21h), le champion de France peut faire un grand pas vers la première place du Groupe H avec une victoire contre le Maccabi Haïfa.
Seize ans après le décès d'un supporter du PSG pendant des affrontements hors du stade lors de la réception de l'Hapoel Tel-Aviv, le retour d'un club israélien à Paris est placé sous haute tension, avec 1000 policiers déployés pour un parcage de 1650 supporters. Sur le terrain, le Maccabi Haïfa a piégé la Juventus lors de la 4e journée (2-0), ce qui condamne les Bianconeri à l'exploit pour se qualifier en 1/8 de finale. Accrocheur à domicile malgré la défaite (3-1), les Verts se déplacent à Paris pour faire un coup, avec pas grand-chose à perdre.
Kimpembe et Mendes de retour
Pour ce match, Christophe Galtier enregistre deux bonnes nouvelles en défense. En effet, il peut compter sur Presnel Kimpembe et Nuno Mendes. Absent depuis le 10 septembre, touché aux ischio-jambiers, le champion du monde a été convoqué, après 6 semaines loin des terrains. Quant au Portugais, également blessé aux ischio-jambiers, il était absent depuis le 5 octobre et le match nul sur la pelouse de Benfica (1-1). En revanche, Danilo Pereira, blessé, est trop court et Marco Verratti est suspendu.
Malgré ces retours, Christophe Galtier devrait aligner une défense à 4. C'est l'option privilégiée du moment mais elle n'est pas définitive. "C'est un avantage d'avoir deux organisations, a-t-il expliqué en conférence de presse d'avant-match. Cela a bien fonctionné au début puis cela a coincé un peu ces derniers temps pour différentes raisons. Mais ne pensez pas que l'on a abandonné le système à trois centraux".
Ruíz, le troisième homme
En l'absence de Marco Verratti, Fabían Ruíz continue de prendre du galon. Devenu incontournable depuis le début du mois d'octobre, l'ancien Napolitain s'est imposé dans le 4-3-3. Ni Renato Sanches, décevant contre Ajaccio, ni Carlos Soler, utilisé un cran plus haut alors que c'est avant tout un milieu de formation, ne sont parvenus à contester la montée en puissance du joueur formé au Betis.
"Je peux m'adapter aux deux systèmes de jeu selon ce que décide l'entraîneur. J'ai joué dans un 4-3-3 ces dernières années mais je suis aussi à l'aise dans les autres systèmes", a estimé l'international espagnol, venu accompagner son entraîneur devant les media.
Les interrogations quant au meilleur système tactique à employer résident dans l'inclusion du trio offensif immuable. L'objectif trouver le meilleur compromis entre rigueur, notamment en phase défensive, et créativité offensive. "Il y a cette réflexion sur comment positionner au mieux nos trois joueurs offensifs, a détaillé Galtier à propos des évolutions observées en Ligue 1 et sur la scène continentale. On voulait voir comment être plus dangereux et avoir un trio offensif plus proche les uns des autres".
