Ajaccio peut-il encore y croire en Ligue 1 ?

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Ajaccio peut-il encore y croire en Ligue 1 ?

Les joueurs d'Ajaccio célébrant un but face à Clermont  en Ligue 1.
Les joueurs d'Ajaccio célébrant un but face à Clermont en Ligue 1.AFP
Lanterne rouge avec quatre points seulement après neuf journées, l’AC Ajaccio est déjà très mal en point avant de se rendre à Marseille samedi et de recevoir le Paris SG le 21 octobre prochain, au point que la question de l’avenir du club corse en Ligue 1 se pose déjà.

Sur le plan de la confiance, c'est une sorte de choc des extrêmes qui va se tenir samedi au Vélodrome : alors que l'OM est gonflé à bloc par ses succès à Angers (3-0) et contre le Sporting Portugal en Ligue des champions (4-1), la défaite concédée à domicile par l'ACA face à Clermont dimanche dernier (3-1) a fait très mal dans les têtes.

Ce revers contre un concurrent direct pour le maintien est intervenue après l'une des plus pauvres prestations du club corse cette saison, alors que jusque-là, l'ACA pouvait s'estimer mal récompensé de performances encourageantes. 

En débarquant en Ligue 1 cette saison, Ajaccio affichait d'ailleurs un certain optimisme, encore sur la dynamique de son excellente saison dernière en L2, avec la meilleure défense du championnat, 21 matchs sans but concédé et le record de points de l’histoire du club (72).

Bien sûr, l'ACA s’attendait à vivre une entame difficile, d'autant que le calendrier ne lui faisait aucun cadeau, avec des affrontements contre Lyon, Lens, Lille et Rennes dès le mois d'août.

Les contenus sont apparus satisfaisants, notamment à Lyon, Rennes et Montpellier, ou contre Lens, Lorient et Nice, mais l’incapacité chronique de l’équipe d'Olivier Pantaloni à se créer des occasions franches est très vite apparue comme un défaut rédhibitoire.

Avant d'arriver à Marseille, Ajaccio affiche ainsi une solidité appréciable (14 buts encaissés, soit la 11e défense de L1) mais aussi la pire attaque du championnat, avec seulement cinq buts inscrits.

Un joker à venir ? 

À sa décharge, l’ACA ne compte que très peu de joueurs ayant déjà connu l’élite : Thomas Mangani, Romain Hamouma, Mathieu Coutadeur, Yoann Touzghar, Mickaël Alphonse et le gardien Benjamin Leroy. Et encore, seuls les deux premiers ont une solide expérience en la matière, la direction ayant choisi de faire largement confiance au groupe ayant obtenu la montée la saison dernière. 

Mais avec seulement quatre points engrangés en neuf rencontres, les Corses, assommés par leur défaite contre Clermont, peuvent-ils encore espérer quelque chose cette saison ?

"Après la victoire à Brest, on attendait beaucoup de ce match face à Clermont pour confirmer ce retour et recoller au peloton des mal-classés. À l’arrivée, c’est une cruelle désillusion. Cette défaite fait mal", a reconnu Pantaloni.

"Pour autant, il reste encore 30 journées, on ne va pas lâcher, ce n’est pas dans l’ADN du club", a toutefois assuré le coach corse, déjà présent lors de la saison 2011-2012, qui peut servir de motif d'espoir.

L’ACA, alors également promu, avait en effet réussi le pari du maintien même s'il ne comptait que huit points après 16 journées et sept après neuf matchs, en soi pas beaucoup plus qu’aujourd’hui.

"Dix saisons se sont écoulées, le football et la L1 ont évolué. L’arrivée de repreneurs avec des moyens très importants rehaussent le niveau du championnat. Et il y aura en outre quatre relégations", a tout de même minimisé Pantaloni.

Alors, pour y croire encore, l’ACA va miser sur l’arrivée d’un joker offensif. Mais le temps presse, déjà.

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