Xavi en conférence de presse : "un Clásico est toujours imprévisible"

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Xavi en conférence de presse : "un Clásico est toujours imprévisible"
Xavi, ce samedi, à l'entraînement
Xavi, ce samedi, à l'entraînementAFP
En conférence de presse d'avant-match, Xavi Hernandez a évoqué le forfait de Pedri, le cas Negreira, le forfait de Pedri et le duel tant attendu entre Ronald Araújo et Vinicius Jr.

4e Clásico de la saison : "nous préparons de ce match d'une certaine manière. Nous voyons un match où il faudra dominer plus que lors du dernier Clásico. Nous essaierons d'être protagonistes avec le ballon, bien plus que lors de la 1/2 finale au Bernabéu. Nous affrontons un Real Madrid que je vois fort. Ils se sont améliorés physiquement. Ce sera disputé et ils nous mettront une pression haute. Un Clásico est toujours imprevisible. Nous nous attendons à voir un stade qui mettra la pression. Avec respect mais qui nous supporte". 

Pedri : "il était trop juste et il y avait un risque. Sur ce genre de match, il faut toujours se sentir à 100% et si ce n'est pas le cas, mieux vaut ne pas participer. Ses sensations n'étaient pas bonnes alors nous lui avons dit qu'il ne fallait pas forcer. C'est un match important et décisif si nous gagnons mais ce n'est pas une grande finale. Nous ne voulons pas le perdre deux mois de plus". 

Le jeu sans Pedri : "nous ne voulons pas que se répète ce qui s'est passé au Bernabéu (en 1/2 aller de Copa). Nous sommes capables d'être dominateurs contre le Real Madrid, même sans Pedri". 

Qui est favori ? : "c'est du 50-50, mais peut-être un peu plus pour nous parce que le Real Madrid est dans l'obligation de faire un résultat. Si nous gagnons, ce serait un gros coup. Ce ne serait pas définitif mais ce serait fort. Peu importe ce qui se passe, ce ne sera pas définitif. Il restera des points à prendre et des matches difficiles. Rien ne sera fait". 

Son 1er Clásico au Camp Nou : "je suis très motivé, je suis très Culé et les Clásicos m'apportent un surplus de motivation. Le scenario est très bon. Nous avons beaucoup à gagner. Nous jouons à la maison, nous nous sommes bien entraînés. J'ai de très bonnes sensations". 

Le duel Araújo-Vinicius Jr : "Ronald est très fort, rapide, il anticipe bien. C'est une force physique. Il est responsable, c'est un leader, il gagne les duels agressifs. C'est un défenseur de dimension mondiale, parmi les meilleurs du monde. L'avoir est un avantage. Vinicius est un marqueur de différence, c'est une force extraordinaire pour le Real Madrid. Nous devons être tous vigilants, pas uniquement Ronald. S'il sera latéral droit ? Cela dépendra du match, des sorties de balle, d'où jouera le meilleur joueur adverse. Nous avons des alternatives et c'est bien pour l'équipe car c'est une garantie. L'amélioration de Ronald, c'est avec beaucoup de vidéo. Nos entraînements se fondent sur la prise de décision. Au début, ça lui coûtait mais il a progressé en très peu de temps.Il a encore une marge de progression, il est impliqué et très facile à entraîner". 

À quel Clásico s'attendre ? : "en SuperCopa, nous avons été excellents avec le ballon et en Copa sans le ballon. J'aimerais que nous ayons plus de possession. Je souffre quand l'équipe n'a pas le ballon". 

Sur Raphinha : "Il me plaît particulièrement. Il a une personnalité extraordinaire. Dans les moments difficiles, il a travaillé pour s'en sortir. Nous avons bénéficié des efforts de Rapha. Il fait des différences dès sa première année au Barça". 

Sur le cas Negreira et les propos de Joan Laporta : "nous n'avons parlé ni du thème des arbitres ni du cas Negreira. Nous nous concentrons sur la façon d'être à notre meilleur niveau. Nous essayons de rester naturel avec les joueurs. Tout ce qui se passe nous est extérieur, je n'ai rien eu à faire de différent. S'il y a une campagne contre le Barça comme le dit Laporta ? C'est le leader du projet, je me centre sur le football. Ça ne gêne pas que l'on remette en cause le meilleur Barça de l'histoire (celui du sextuplé en 2009, ndlr). Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, je n'ai jamais ressenti que nous gagnions grâce aux arbitres. Si cela avait été le cas, je serais rentré chez moi. De la même manière dont je ne veux pas que les arbitres me portent préjudice, je ne veux pas non plus qu'ils m'avantagent.

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