Les plus grands clubs du monde disposent de très bons joueurs capables de tirer les ficelles à différents moments de la saison. Cependant, ils comptent dans leurs rangs quelques privilégiés qui sont le thermomètre de l'état émotionnel de l'équipe à tout moment. Lorsqu'ils sont mauvais, les choses ne se passent généralement pas bien.

C'est le cas de Federico Valverde au Real Madrid. Après avoir dépassé les 10 buts qu'il avait juré d'inscrire à Ancelotti la saison dernière, il a commencé cette année de manière plutôt irrégulière. Les Merengues ont donc perdu en solidité et en dynamisme, ce qui les a amenés à s'appuyer sur l'énorme arrivée de Bellingham pour ne pas commencer la saison du mauvais pied.

Les Madridistas se sont accrochés pendant que le faucon blessé reprenait son envol et a récolté les fruits de son travail à Naples. Dans une démonstration de puissance, l'Uruguayen a retrouvé son essence avec une superbe frappe que seule l'UEFA a interpreté comme un but contre son camp du gardien italien.

Dans un duel compliqué, le "15" madrilène a sorti l'un des meilleurs tirs de la planète pour débloquer la situation, comme il l'a fait à maintes reprises par le passé. Ses moments de faiblesse ont été remis en question, mais sa fureur a permis au "Pajarito" de se surpasser pour s'élever à nouveau dans les airs avec son imposante envergure.

Le Real Madrid, qui a besoin de la meilleure version de Valverde pour rivaliser avec les géants européens sans référence claire en attaque, lui en est reconnaissant. Le pari de ne pas recruter d'attaquant était de disposer d'un milieu de terrain 100% jeune, dans lequel il doit réaliser des performances similaires à celles de Bellingham et être une référence pour les autres.

Désormais, l'avenir s'annonce radieux à la "Casa Blanca". Ancelotti dispose de l'une de ses meilleures armes pour affronter tous ceux qui veulent s'imposer à son équipe.