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Lundi Olympique #15 : Les Bleues du volley avec plus d'ambitions en Ligue des Nations

Amélie Rotar et les Bleues pour une deuxième campagne réussie ?
Amélie Rotar et les Bleues pour une deuxième campagne réussie ?Volley World / Flashscore
Tous les lundis, focus sur un athlète, une équipe de France ou une compétition en rapport avec les Jeux Olympiques en vue de Milan - Cortina 2026 et Los Angeles 2028. Après une année de découverte, l'équipe de France féminine de volleyball retourne en Ligue des Nations, cette fois pour jouer un vrai rôle ?

L'équipe de France femmes de volley a multiplié les premières depuis trois ans. Un premier trophée international lors de la Golden European League (deuxième niveau de compétition) en 2022, puis un deuxième avec la Challenger Cup en 2023, qui a ouvert aux Bleues les portes de la Ligue des Nations. Et en tant que pays hôte, c'était surtout une toute première apparition aux Jeux Olympiques qui a été offerte aux joueuses d'Émile Rousseaux

En termes de résultats, ce n'était sans doute pas à la hauteur des espérances. 2 victoires seulement en 12 rencontres de Ligue des Nations, et un 0/3 à Paris. Mais il faut bien commencer quelque part, et pour être honnête, on n'attendait pas non plus monts et merveilles de ces premières au plus haut niveau mondial, après des décennies d'hibernation. 

Franchir un cap de plus

Depuis, Émile Rousseaux est parti, conscient d'avoir tout donné pour emmener les Bleues au plus haut niveau. Il fallait du renouveau, une tâche pour César Hernández. Un Espagnol après un Belge ? "Ce n'est pas que les entraîneurs français ne sont pas bons, c'était juste lui le meilleur" expliquait à L'Équipe Axelle Guiguet, la Directrice Technique Nationale. Habile. 

Sur un banc depuis plus de 20 ans, celui qui avait été sacré meilleur entraîneur du championnat de France féminin l'année dernière avec les Neptunes de Nantes sera-t-il l'homme qui fera franchir un cap aux Bleues ? Car il n'y a plus l'excuse de la nouveauté : les Françaises vont démarrer cette semaine une deuxième campagne en Ligue des Nations. Et la progression doit être visible. 

Car le premier bloc de quatre matchs est costaud : la Turquie, quatrième aux Jeux, Championne d'Europe et lauréate de cette Ligue des Nations en 2023, en ouverture pour se jeter dans le grand bain. La Belgique ensuite, puis la Chine, un autre gros morceau, avant la Thaïlande, qui avait permis aux Bleues de remporter une de leurs deux victoires l'an dernier dans cette compétition. 

Sur le papier, deux victoires possibles, ce qui lancerait pour le mieux la campagne. Mais l'objectif, en réalité, est autre : les championnats du monde prévus en fin d'été, en Thaïlande. Une compétition à laquelle les Bleues n'ont plus participé depuis... 1974. Sans quelques cadres dont Nina Stojilkovic, Lucille Gicquel ou Héléna Cazaute, difficile toutefois d'imaginer un exploit.

Mais une progression sera du plus bel acabit. L'équipe de France part de loin, a franchi beaucoup de caps, raison pour laquelle on en espère toujours un de plus. 4 victoires sur 12 matchs de Ligue des Nations seraient déjà appréciables, plus, ce serait du bonus. Mais alors que les hommes sont au firmament du volley mondial avec leurs deux titres olympiques, les femmes, elles, cherchent à surfer sur la vague. Atterrissage en Thaïlande ?

Le groupe des Bleues

Passeuses : Emilie Respaut (Pays d’Aix Venelles), Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Lauralee Blanc (Chamalières)

Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Auriane Biemel (Levallois Paris)

Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Guewe Diouf (UNI Opole/Pologne), Maéva Schalk (Le Cannet), Marina Pezelj (Cannes)

Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Cyrielle Depie (Levallois Paris)

Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Chloé Mayer (Bekescsaba/Hongrie)