L'équipe de France femmes de volley n'avait pas raté son retour au Championnat du monde après 51 ans d'absence. Vendredi, les Bleues ont logiquement battu les Portoricaines, mais l'adversite montait d'un cran aujourd'hui. Le Brésil, en bronze à Paris, en argent sur la dernière Ligue des Nations, constituait un sérieux test, même si les Françaises avaient failli rafler la mise lors de leur dernier affrontement en juillet.
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Un match qui avait sanctionné la progression des Françaises, qui démontraient leur talent dans le premier set. Alors que les Brésiliennes avaient pris un peu de marge, les Bleues ont démarré la machine et collé un 8-2, portées par une réception de qualité. Mais dans une ambiance de feu, c'est surtout Héléna Cazaute qui faisait le spectacle à grand renfort d'attaques foudroyantes. Suffisant pour rafler la mise dans le premier set.
Mais les Bleues ne s'arrêtaient pas là. Le niveau ne baissait pas, et le block montait même en régime sous la houlette d'une Amandha Sylves impériale. César Hernández faisait tourner son effectif à doses homéopathique, juste assez pour conserver un haut niveau de jeu, et les Françaises accéléraient brutalement en fin de set pour mener deux manches à rien. La prestation était stupéfiante, les Bleues allaient-elles aller au bout ?
Pas à rougir
Le troisième set remettait en cause cette théorie. Les Françaises craquaient brutalement en milieu de manche, et laissaient filer pour se relancer dans la quatrième. Un pari manqué, car le block brésilien, sur ces deux manches, atteignait des sommets. Une muraille infranchissable qui condamnait les espoirs des Bleues, impuissantes et qui laissaient filer leur avantage durement gagné en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Direction le tiebreak, mais le match semblait leur avoir échappé.
Un état de fait contredit par un ace signé d'une excellente - comme souvent - Iman Ndiaye qui donnait deux points d'avance à son équipe. Cela n'allait pas suffire contre la puissance de feu brésilienne, et la fin de match était jaune. Courageusement, les Bleues résistaient au mieux, sauvaient deux balles de match, mais finissaient par rendre les armes. Défaite 21-25, 20-25, 25-15, 25-17, 15-13, mais il n'y a pas à rougir : la France a tenu tête à une des meilleures nations au monde, et en cas de victoire sur la Grèce mardi, sera en 8e de finale.