Volley : projecteurs et ombres chinoises sur la Ligue A

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Volley : projecteurs et ombres chinoises sur la Ligue A
Montpellier, champion en titre et vainqueur de la SuperCoupe de France
Montpellier, champion en titre et vainqueur de la SuperCoupe de France
AFP
Le Championnat de France de volley reprend ce vendredi soir avec Montpellier, le champion en titre, qui reçoit Saint-Nazaire. C'est la première fois depuis quatre ans que la Ligue A reprend avec un diffuseur, mais sans la Chine ni la plupart de ses internationaux.

Portée par les Bleus, champions olympiques l'an passé et lauréats de la Ligue des nations cette année, la Ligue A a retrouvé les écrans de télévision grâce à un accord avec BeIN Sports.

"Pour nous qui sommes acteurs, c'est valorisant", apprécie le central de Montpellier Nicolas Le Goff, médaillé d'or à Tokyo. "Nos résultats en équipe de France n'y sont pas pour rien. Le volley a trouvé un public donc les médias s'intéressent plus à nous".

La Chine aussi : la Ligue nationale de volley (LNV) avait ficelé un juteux contrat de deux millions d'euros avec Pékin permettant à l'équipe nationale chinoise d'intégrer le championnat de France cette saison. Un accord que la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a néanmoins demandé à revoir.

"Incorporation potentielle en 2023-2024"

"L'impact financier net était l'équivalent de dix ans de ce qu'on dégage annuellement", explique le directeur général de Ligue Gurvan Kervadec, selon qui "un nouveau projet est discuté. Cela peut passer d'abord par une salve de matches amicaux. On travaille en ce sens pour une incorporation potentielle en 2023-2024".

Autre perdant du revirement : Cannes. Relégué un an après son couronnement, l'ex-champion aurait pu être repêché avec l'addition de la Chine qui créait un nombre d'équipes impair.

Montpellier, sacré pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle (1975), espère quant à lui ne pas imiter le devancier azuréen. Malgré un changement de passeur, poste clef du volley, les Héraultais ont marqué un grand coup en remportant la Supercoupe samedi face à Chaumont, place forte de l'Hexagone."Ce n'est pas anecdotique, appuie Olivier Lecat, l'entraîneur montpelliérain. C'était un déplacement en terre chaumontaise, une des plus grosses équipes du championnat".

Le Goff, seule star française de Ligue A

Le MHSC-VB s'est même payé le luxe de préserver Nicolas Le Goff, revenu avec une "grosse inflammation du genou droit" après l'élimination en quart de finale du Mondial il y a trois semaines.

"Je suis apte à jouer vendredi", assure celui qui a activé en fin de saison dernière une option pour évoluer une troisième saison à Montpellier, à la différence d'un autre champion olympique français Kevin Tillie, retourné en Pologne (Varsovie) après une année à Tours, finaliste du championnat, de la Coupe de France et de la Coupe CEV.

"Pour la plupart, le frein pour revenir en France est l'aspect financier, décrit Nicolas Le Goff. Moi j'ai réussi à trouver un bon compromis avec Montpellier, qui est mon club d'origine. Mon poste n'est pas le plus rémunérateur et nous avons trouvé des solutions".

Car, des Bleus vus en Ligue des nations et au Mondial, ceux évoluant en France ne sont pas les plus connus: le troisième central Quentin Jouffroy, le libero Benjamin Diez à Tours ou encore le quatrième central de l'équipe de France Médéric Henry.

"L'objectif est de faire revenir les internationaux français, dit Gurvan Kervadec. Mais, ça ne va pas se faire en deux ans".

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