Lors du match de février, Vinicius avait inscrit le deuxième but du match et Gabriel Paulista s'était vengé sur un vilain tacle et l'ailier gauche s'était retourné contre son compatriote après l'agression.
Mais les controverses de Vinicius avec Valence ne se sont pas arrêtées là. Lors du match retour, le Brésilien a connu un épisode désagréable qui a fait le tour du monde. L'attaquant a interrompu le match pendant dix minutes pour réprimander certains supporters qui proféraient sans cesse des insultes racistes, ce qui a conduit les forces de sécurité à les expulser du terrain.
Le "il me traite de singe, il me fait ça avec les bras" avec lequel il s'est adressé à Ricardo De Burgos Bengoechea a averti l'arbitre de la gravité de ce qui s'était passé. Antonio Rüdiger, Eder Militao, Lucas Vázquez et José Luis Gayà tentent de le calmer.
Mais comme si cela ne suffisait pas, les incidents ne se sont pas arrêtés là. À la 97e minute, Yunus Musah ne voulait pas donner le ballon à Rüdiger, ce qui déplaisait à Vinicius. Giorgi Mamardashvili s'en est mêlé, ce qui a déclenché une bagarre qui a conduit Hugo Duro à attraper le Brésilien par le cou qui a répondu par une gifle. Vinicius a été expulsé, faisant le geste "A Segunda, a segunda, a segunda" ("en D2") au public de Mestalla qui lui répondait "Tonto, tonto" ("imbécile").
L'affaire dure depuis que Vinicius a déclaré en octobre au tribunal que les insultes qu'il avait reçues à Mestalla étaient monnaie courante, ce à quoi Valence a répondu par une déclaration ferme : "le racisme n'a pas sa place dans le football ni dans la société, mais il ne peut être combattu par des sophismes ou des mensonges sans fondement".
Vini espère se concentrer exclusivement sur le football, en profitant de la grande forme dans laquelle il se trouve, démontrée mercredi contre Braga en Ligue des champions, où il a marqué et aidé Rodrygo d'une manière magistrale.
