Après Jiri Lehecka et Arthur Rinderknech, Valentin Vacherot affrontait Cameron Norrie, tombeur de Carlos Alcaraz, en 1/8 de finale du Rolex Paris Masters et ex Top 10 mondial.
Après une bataille de près de 3 heures contre son cousin, le Monégasque aurait pu avoir quelques courbatures contre le Britannique qui avait joué mardi contre le numéro 1 mondial. Bien au contraire. En difficulté sur sa première balle mercredi, Vacherot s'est particulièrement appliqué dans ce domaine pour tenir sa mise en jeu : 79% et 81% de points gagnés derrière, avec 4 aces à la clef. Il fallait bien ça pour écarter une balle de break à 2-2 30-40 mais aussi pour compenser la régularité du gaucher dans le même exercice (81% de première, 22 points remportés sur 25, 2 aces).
Contre Rinderknech, le vainqueur du Masters 1000 de Shanghaï avait mal géré la fin de son jeu décisif. Si bien que le retour de Norrie à 5-4 après avoir mené 4-1 pouvait inquiéter. Or cette fois, Vacherot était le plus saignant, avec deux points pris sur l'engagement adversaire pour s'adjuger la première manche (7-6 (4)).
Le deuxième set a été plus délicat, même s'il a débuté par trois jeux blancs. Vacherot était sur le point d'en ajouter un quatrième mais il s'est retrouvé embringué dans un engagement galère, contraint de repousser deux balles de break avec un coup droit qui s'effritait. Avertissement sans frais... et coup de boost pour le Monégasque qui a enfin obtenu une balle de break, convertie, grâce à deux frappes dans le milieu du filet de Norrie (3-2).
Après avoir confirmé grâce à une balle let retombée juste derrière le filet, Vacherot a été poussé dans ses retranchements à 15-40, mais il s'en est de nouveau sorti. Quand il est retourné sur sa chaise, il était à un jeu d'accéder aux 1/4 de finale. Avec autorité, il a mené 30-0 grâce à un coup droit gagnant et une volée impeccable. À 30-15, il s'est même permis un ace sur le T ! Gourmand sur sa première balle de match, il a conclu sur la deuxième (7-6 (4), 6-4).
Au prochain tour, il affrontera soit Félix Auger-Aliassime, soit Daniel Altmaier.
