Une différence faite à base de pragmatisme pour les Oranje
La rencontre commence fort pour les Américains, leur pressing intense assomme les hommes de Van Gaal. Sur une perte de balle hollandaise aux abords de leur surface, Pulisic est trouvée dans la profondeur et se retrouve seul, mais sa frappe est stoppée par Noppert (4ᵉ).
Les assauts continuent, les USA accélèrent, sans être décisifs, et les Pays-Bas, assez décevants depuis le début de la compétition, sont sous l'eau une nouvelle fois. Mais contre le cours du jeu, Memphis Depay va ouvrir le score : sur une contre-attaque, Gakpo trouve Dumfries à droite, qui centre première intention à ras de terre sur l'attaquant du Barça. Sa frappe instantanée du plat du pied fait mouche et les Oranges sont devant.
Le but calme les ardeurs des joueurs de Gregg Berhalter et la rencontre s'atténue peu à peu. Les Américains continuent de mettre le pied sur le ballon et la possession est pour eux, mais leurs actions sont moins fulgurantes et les doutes se sont installés dans les têtes.
Le bloc orange positionné dans sa moitié de terrain oblige la Team USA à être patient et à construire progressivement. Mais à ce jeu, les Américains sont désavantagés, puisqu'ils sont habitués au jeu de transition. Ils sont obligés de tenter de loin et c'est ce que Timothy Weah fait à 25 mètres, mais son tir est repoussé par le gardien des Oranges.
L'expérience et le pragmatisme font la différence avant la pause et permettent le break des Pays-Bas : sur une nouvelle phase de jeu contre le cours du jeu, après une touche a priori inoffensive, Dumfries se retrouve seul dans la surface adverse, à droite. Il centre à ras de terre, une nouvelle fois, en direction de Blind, qui la reprend, première attention. Matt Turner est à nouveau battu et l'addition devient corsée pour les USA.
Dumfries ruine les minces espoirs américains
Zimmerman a l'opportunité de réduire la marque dès l'entame de la seconde période, après avoir récupéré une déviation de la tête de McKennie, mais Gakpo repousse le ballon sur sa ligne (48ᵉ). La seule occasion franche à se mettre sous la dent pour les Américains pendant un long moment. Les Pays-Bas maitrisent l'espace du terrain, que ce soit dans un temps fort comme dans un temps faible.
Lorsque les USA essayent d'attaquer, le bloc orange est tellement resserré que ces derniers sont dans l'incapacité de trouver une faille. Dès que le ballon est récupéré, soit la projection se fait rapidement vers l'avant, soit une longue phase de possession s'instaure du côté des Pays-Bas. Les hommes de Van Gaal maitrisent à la perfection les fondamentaux de ce sport. Sur une frappe sans élan à l'entrée de la surface, Depay va tester Matt Turner, mais l'Américain est attentif (60ᵉ).
Surpris, les Pays-Bas vont concéder une occasion adverse, après avoir manqué de concentration. Haji Wright obtient le ballon dans les pieds dans une position favorable au point de penalty, mais son contrôle du gauche, beaucoup trop long, l'empêche d'égaliser après avoir effacé Noppert (71ᵉ). Une action qui va redonner de la confiance aux USA malgré tout, puisque cinq minutes plus tard, l'attaquant américain relance les siens (77ᵉ) et coupe au premier poteau, avec de la réussite, un centre de Pulisic.
Mais l'homme de la rencontre, Denzel Dumfries, va éteindre les espoirs américains (81ᵉ). Dans la course, en pleine surface de réparation, le latéral droit de l'Inter lâche une fabuleuse volée du gauche, suite à un centre de Blind. Un but qui permet aux Pays-Bas de souffler et de filer vers les quarts de finale.
Les Oranges étaient trop forts pour cette jeune et ambitieuse équipe américaine et ils affronteront au prochain tour le vainqueur de la rencontre Argentine-Australie.
