"Les discussions ont été considérablement renforcées par la volonté du président Trump d'agir comme un facilitateur", a indiqué Monahan lors d'une conférence de presse en marge du Players Championship à Ponte Vedra Beach (Floride, États-Unis).
Trump a reçu récemment à deux reprises les dirigeants des circuits de golf rivaux du PGA et du LIV, financé par l'Arabie saoudite, qui avaient annoncé en juin 2023 une réunification qui, 15 mois après la date limite, n'a toujours pas eu lieu.
"Le président Trump est un passionné de golf de longue date. Il croit fortement dans le pouvoir et le potentiel de notre sport, et il a été très généreux avec son temps et son influence pour aider à signer un accord", a ajouté Monahan. "Il veut la réunification. Nous voulons la réunification. Son implication a rendu cette perspective bien réelle."
Mais Monahan a aussi fait état "d'obstacles" qui subsistent: si des "aspects importants" de LIV golf pourraient être incorporés au PGA Tour en cas de fusion, un accord ne "devrait pas diminuer ce qui fait la force de notre organisation".
"On aurait des regrets de signer un accord qui compromettrait l'essence de ce qui rend le golf et le PGA exceptionnels." Monahan a notamment pris pour exemple le format "stroke play" en 72 trous (4 tours de 18 trous), alors que LIV joue en 56 trous.
Si une fusion finissait par intervenir, le PIF investirait environ 1,5 milliard de dollars dans PGA Tour Enterprises, mais les fonctionnaires du ministère américain de la justice craignent qu'une telle initiative n'enfreigne les lois américaines. C'est en partie dans ce contexte que Donald Trump, dont le groupe possède quinze parcours, situés en majorité aux États-Unis, qui accueillent des événements du PGA et du LIV, pourrait intervenir.