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Tiger Woods s'estime encore loin d'un retour après une opération au dos

Tiger Woods aux Bahamas
Tiger Woods aux BahamasKevin C. Cox/Getty Images/AFP
Tiger Woods a expliqué mardi se sentir encore loin d'un retour, après avoir été opéré du dos en septembre, et estimé par ailleurs que les négociations entre les circuits PGA et LIV avancent.

"J'essaie simplement de me tester progressivement", a expliqué la légende du golf, 15 fois vainqueur en majeur, lors d'une conférence de presse en marge du Hero World Challenge, tournoi qu'il organise aux Bahamas pour sa fondation.

"Je ne veux pas subir de retour en arrière, je veux continuer d'avancer et me donner la meilleure chance possible de concourir l'année prochaine", a ajouté le Tigre, sans avancer de date de retour.

Revenu sur les greens en février 2024, Tiger Woods (48 ans) a été opéré du dos en septembre pour tenter de se libérer de douleurs chroniques, qui irradiaient jusque dans une jambe, et avaient empirées pendant l'année 2024.

"Je sens que je me renforce, que je deviens plus souple, mais je suis encore loin de pouvoir concourir contre ces gars là (les meilleurs golfeurs, ndlr)".

L'Américain n'a plus joué depuis le British Open en juillet, lors duquel il avait manqué le cut. "J'ai toujours ce feu en moi. La différence intervient au niveau de la récupération, qui n'est plus ce qu'elle était", dit-il.

Également interrogé sur les interminables négociations pour une fusion entre les circuits concurrents PGA, dont il est membre du comité directeur, et LIV, propriété de l'Arabie saoudite, Woods a indiqué que "les choses avancent. Toutes les personnes impliquées pensaient que cela irait bien plus vite (...) mais les choses sont assez fluides, on travaille de façon quotidienne".

"D'un point de vue entrepreneurial, les choses avancent et sont constructives. Oui, les choses avancent vraiment", a-t-il ajouté, alors qu'un cadre d'accord avait été annoncé à l'été 2023, avant que les négociations ne s'embourbent. Woods a rappelé que tout accord devrait être validé par la division antitrust du Département de la Justice américain.

L'élection présidentielle en novembre de Donald Trump pourrait faire avancer le dossier, ont estimé plusieurs acteurs du secteur dont le joueur star Rory McIlroy. "Il ne me faudrait que 15 minutes pour obtenir un accord", a pour sa part estimé Trump, grand amateur de golf, dans un podcast en novembre.