Le tennis féminin est souvent considéré comme plus ouvert que le circuit masculin. Il est donc surprenant de constater que la saison 2025 a couronné neuf nouveaux champions chez les hommes au plus haut niveau, alors que seules six joueuses ont réussi cet exploit chez les femmes.
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La première à s’inscrire sur cette liste cette année fut Maya Joint. Ce n’est qu’en avril qu’elle a remporté le tournoi sur terre battue de Rabat. L’étoile montante australienne n’a pas attendu longtemps pour décrocher un deuxième titre, s’imposant en juin sur gazon à Eastbourne.
Cette saison tennistique qui vient de s’achever a également vu briller Lois Boisson. D’abord classée 361e mondiale et invitée surprise, elle a créé la sensation en atteignant les demi-finales de Roland-Garros, avant de décrocher un titre sur terre battue à Hambourg. À 22 ans, la Française a prouvé que son parcours parisien n’était pas le fruit du hasard.
Mais c’est sans doute Victoria Mboko qui mérite le plus de reconnaissance. La talentueuse Canadienne a débuté la saison hors du Top 300 mondial et occupe désormais la 18e place. Après une période exceptionnelle sur le circuit ITF, elle s’est rapidement imposée sur le circuit principal. Son plus grand exploit reste sa victoire sensationnelle lors du WTA 1000 de Montréal, devant son public. Elle a ensuite conclu cette période magique par un titre à Hong Kong.
La liste est complétée par trois autres jeunes révélations de la saison écoulée. La Française Tiantsoa Sarah Rakotomanga Rajaonah s’est imposée à São Paulo, l’Américaine Iva Jovic a triomphé à Guadalajara, au Mexique, et Janice Tjen a remporté le tournoi de Chennai, en Inde.
