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Sacrée finale qui s'annonçait pour le simple dames à Wimbledon. Encore une fois, la lauréate allait être surprenante, et ce alors qu'une certaine Iga Świątek était présente. Enfin à l'aise sur gazon, la Polonaise pouvait être considérée comme la favorite, mais Amanda Anisimova, qui venait de terrasser la n°1 mondiale, n'allait certainement pas se laisser impressionner pour ce qui était leur toute première confrontation.
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Mais pour sa première finale en Grand Chelem, l'Américaine était visiblement tendue, et cédait sa mise en jeu d'entrée en multipliant les fautes. Une aubaine pour Świątek, qui pouvait imposer son rythme. Pire pour Anisimova, sa première balle n'était visiblement pas venue avec elle sur le court, et elle concédait le double break... sur une double faute.
L'Américaine passait totalement à côté de l'évènement, multipliait les fautes directes, cédait une troisième fois son service, et ne pouvait échapper à la bulle en 25 minutes. Que faire dans ces conditions ? Anisimova était comme paralysée, et débutait la deuxième manche au service... pour concéder encore une fois le break, que la Polonaise confirmait pour s'envoler vers la victoire.
Le seul suspense à ce moment-là ? Savoir si l'Américaine allait marquer ne serait-ce qu'un jeu. Malheureusement, cela n'allait pas être le cas. Des fautes, des coups droits dans le filet, pas de baisse de régime de la Polonaise : Anisimova n'allait pas y parvenir, et devenir la première joueuse à ne pas marquer le moindre jeu en finale de Grand Chelem depuis Natasha Zvereva lors d'une fameuse finale de Roland-Garros en 1998. Terrible.
Iga Świątek s'impose finalement 6-0, 6-0 et remporte son sixième titre en Grand Chelem... pour sa sixième finale. Mieux, elle est désormais la seule joueuse en activité à avoir remporté un tournoi majeur sur chaque surface. La Polonaise est de retour au top, puisqu'elle n'avait pas remporté le moindre titre depuis... Roland-Garros 2024. C'était une première pour Amanda Anisimova, qui a payé très cher pour apprendre. En espérant que ce ne soit pas la dernière...