Au moment de la clôture des inscriptions pour Wimbledon, le classement de la joueuse de 22 ans était encore celui d'avant son Roland-Garros, où elle occupait la 361ᵉ place mondiale.
Bien que son parcours exceptionnel à Paris l'ait propulsée au 67ᵉ rang à la WTA, cette progression n'a pas été prise en compte par les organisateurs du tournoi dans l'attribution des wild cards. Une seule des huit invitations disponibles a été accordée à une non Britannique, la Tchèque Petra Kvitova, titrée en 2011 et 2014 sur le gazon londonien.
Si elle s'impose au premier tour des qualifications, Boisson, 65ᵉ mondiale depuis lundi, croisera ensuite la Brésilienne Laura Pigossi (201ᵉ) ou la Canadienne Bianca Andreescu, qui a remporté l'US Open en 2019, mais est retombée au 147ᵉ rang mondial.
Il faudra également que la Française remporte un éventuel troisième tour pour espérer intégrer le tableau final du simple dames, qui compte 128 joueuses.
Également snobée par les organisateurs, sa compatriote Caroline Garcia (31 ans), qui dispute sa dernière saison, a choisi de faire l'impasse sur le troisième tournoi du Grand Chelem de la saison.
Parmi les autres joueuses tricolores engagées dans ces qualifications, Leolia Jeanjean rencontrera au premier tour la Slovaque Veronika Erjavec (171ᵉ), et Diane Parry (113ᵉ mondiale) affrontera l'Ukrainienne Oleksandra Oliynykova (196ᵉ).
Alizé Cornet sera opposée elle à la modeste Britannique Katy Dunne, 981ᵉ mondiale et qui a bénéficié d'une invitation pour participer à ces qualifications.