"J'adorerais faire le doublé, mais je ne vais pas me mettre plus de pression que ça parce que tout ça est un peu nouveau pour moi", a fait valoir Gauff, lauréate à Paris de son deuxième titre du Grand Chelem après avoir remporté l'US Open en 2023, en conférence de presse.
"Il faut faire la transition tellement vite" entre terre battue et gazon pour réaliser le doublé Roland-Garros - Wimbledon, a estimé l'Américaine, à deux jours du début du tournoi londonien (30 juin - 13 juillet).
"C'est pour ça que ce genre de doublé est si difficile, tu gagnes un tournoi très prestigieux et tu dois te remettre au travail quelques jours après", a souligné Gauff, battue dès son entrée en lice mi-juin au tournoi WTA 500 de Berlin.
"Après l'US Open, j'avais eu un peu plus de temps pour digérer" la victoire "car c'était le dernier Grand Chelem de la saison", a expliqué la Floridienne de 21 ans, rentrée quelques jours aux États-Unis après son titre à Paris avant de s'aligner à Berlin.
"Je suis quelqu'un qui me projette vers l'avenir très rapidement", a poursuivi Gauff, qui prendra "peut-être" le temps en fin de saison de repenser à sa victoire à Roland-Garros et de la célébrer.
"J'ai vu que Carlos" Alcaraz, vainqueur de Roland-Garros chez les messieurs, "était parti à Ibiza" après son second sacre à Paris. "Si c'était à refaire, l'an prochain, je devrais peut-être rester dans la région et m'amuser un peu plutôt que de rentrer aux États-Unis", a développé l'Américaine.
Contrairement aux trois autres Grand Chelem dont elle a au moins atteint les demi-finales, Gauff n'a jamais dépassé les huitièmes de finale à Wimbledon. Elle y affrontera mardi au premier tour l'Ukrainienne Dayana Yastremska (42ᵉ).