Question : Qu'est-ce qu'on ressent face à Iga Swiatek quand elle joue à un tel niveau ?
Réponse : "Elle a joué le match qu'elle avait prévu de jouer. De mon côté, je pense que j'étais un peu paralysée au niveau mental. Mais elle m'a compliqué la tâche, c'est une joueuse incroyable et elle mérite sa victoire. Hier (vendredi) je ne me suis pas entraînée. Je pense que j'étais vraiment fatiguée, je l'ai encore ressenti ce matin à l'entraînement. Être capable de jouer deux semaines en Grand Chelem, c'est vraiment quelque chose sur lequel il faut travailler."
Q : À quoi ont ressemblé les deux dernières heures? Arrivez-vous à retenir le positif de votre parcours à Londres ?
R : "C'était un peu difficile à digérer, pendant et juste après le match. Ce n'est pas comme ça que j'aurais voulu que se déroule ma première finale de Grand Chelem. Je pense que j'étais aussi un peu en état de choc après. Mais je me suis dit que je reviendrais plus forte après ça. Ce n'est pas facile de prendre deux bulles dans une finale de Grand Chelem. Mais au-delà de ça, je peux le prendre comme une expérience positive et une source de motivation pour l'avenir."
Q : Votre interview d'après-match sur le court était très émouvante. À quoi pensiez-vous au moment de prendre la parole ?
R : "J'étais tellement submergée par l'émotion... J'ai essayé de me rappeler que c'était un moment incroyable, donc j'ai essayé de rester calme, de ravaler mes larmes et de parler avec mon cœur. Il y avait beaucoup de choses que je voulais dire, j'ai eu l'impression que mon discours était assez long. Mais oui, je voulais juste profiter de ce moment pour essayer d'oublier ce qui s'était passé l'heure précédente, mettre en avant ce que j'avais accompli ces deux dernières semaines et toutes les personnes qui m'ont aidée à y arriver."