Interrogé sur les causes du stress ressenti par les joueurs sur le circuit, Zverev a cité le fait de "ne pas avoir de pauses" durant la saison.
"C'est un sujet qui traîne depuis longtemps", a souligné l'Allemand de 28 ans en conférence de presse, à deux jours du début de Wimbledon (30 juin-13 juillet).
Avec un intervalle de seulement quelques semaines entre la fin de la saison et le début de la nouvelle, "je ne pense pas que nous ayons le temps de nous ressourcer mentalement et physiquement", a fait valoir le triple finaliste en Grand Chelem. "Mais l'un dans l'autre, je ne veux pas me plaindre parce que j'adore être un joueur de tennis", a relativisé Zverev.
"On se plaint tous beaucoup, pas vrai ?" a poursuivi le N°3 mondial quelques mois après qu'un syndicat de joueurs a attaqué en justice l'ATP, la WTA et la Fédération internationale de tennis (ITF) pour dénoncer notamment le "calendrier insoutenable" du tennis professionnel.
Début avril, le journal L’Équipe révélait en outre qu'une lettre avait été envoyée par des membres des top 20 masculin et féminin aux organisateurs des Grand Chelem pour réclamer une répartition plus favorable aux joueurs des revenus des quatre tournois phares du tennis mondial.
"On gagne tous beaucoup d'argent, nous voyageons dans le monde entier et vivons dans des hôtels cinq étoiles la plupart du temps", a tenu à relativiser Zverev ce samedi, sans être spécifiquement interrogé sur ces deux initiatives.
"Bien sûr que parfois, on a envie de s'allonger sur notre canapé et de ne rien faire, mais c'est la vie qu'on a choisie. Ça a toujours été mon rêve de devenir joueur de tennis, j'ai le sentiment de le réaliser et j'en profite", a conclu l'Allemand, qui sera opposé lundi au premier tour de Wimbledon au Français Arthur Rinderknech (70ᵉ).