Au All England Club, où il n'a jamais "eu la chance de vraiment briller", le vétéran français de 38 ans arrive avec des objectifs limités, sur une surface où ses qualités s'expriment difficilement.
"Le gazon, c'est pas ouf", a-t-il résumé avec sa sincérité habituelle. "Là j'ai joué deux tournois, j'ai perdu deux fois (au premier tour de Stuttgart puis au Queen's), en plus je me suis fait un peu mal (à un pied)", a-t-il développé auprès de quelques médias, dont l'AFP.
"Mentalement je suis bien, je suis heureux, mais je ne me sens pas forcément bien 'tennistiquement' parlant. Je joue beaucoup moins bien que ce que je voudrais", a-t-il reconnu.
À Wimbledon, "la Monf" tentera cependant de prendre du plaisir, parce que "c'est cool de jouer un Grand Chelem, à chaque fois que tu joues un Grand Chelem en plus, c'est exceptionnel".
"En vrai, j'aimerais bien gagner un ou deux matches ici", avant de se tourner vers le dur. "Mon but, c'est d'être prêt physiquement pour les États-Unis, c'est là où j'aime bien être prêt physiquement."
Affronter un compatriote au premier tour de Wimbledon ne lui fait en tout cas ni chaud, ni froid. "Ugo (Humbert), je l'ai déjà joué, même ici. 'Mana' (Adrian Mannarino), je l'ai joué 100 fois ici. J'ai joué Richard (Gasquet), j'ai joué mille Français. J'en ai joué 200 des Français en Grand Chelem !", a-t-il plaisanté.