"Ça a été difficile depuis Roland-Garros", a affirmé l'Américaine de 21 ans, battue au premier tour du WTA 500 de Berlin et de Wimbledon sur gazon, avant de perdre en huitièmes de finales au WTA 1000 de Montréal et en quarts à Cincinnati sur dur.
"Bien sûr, j'ai gagné" à Paris, "mais je savais que je devais apporter des améliorations à mon jeu", a-t-elle expliqué après sa défaite 6-3, 6-2 contre Naomi Osaka (24e).
"C'était clair que mon service n'était pas aussi bon qu'il devait l'être à Roland-Garros", a jugé Gauff, dont la moyenne de doubles fautes par match est nettement supérieure à celles de ses rivales Aryna Sabalenka (1re) et Iga Swiatek (2e). Mais "je sais quelles améliorations je dois apporter", a poursuivi la lauréate de l'édition 2023 de l'US Open.
"J'aurais aimé avoir plus de temps entre Cincinnati" et New York, notamment pour travailler le service, a poursuivi celle qui vient de recruter un spécialiste en la matière, Gavin MacMillan.
"J'ai l'impression de me mettre beaucoup de pression à 21 ans. Or les filles qui brillent sur le circuit ont 25, 26 ans", a-t-elle tenté de se rassurer.
Maintenant que le dernier Grand Chelem de la saison est derrière elle, Gauff va se concentrer sur les améliorations à apporter à son jeu pour être "prête pour l'Open d'Australie" début 2026.
"Ton état d'esprit est différent quand les Grands Chelems sont passés. Quoi qu'il se passe d'ici la fin de l'année, je veux que ça me serve à progresser, je ne me soucie pas de mes résultats", a assuré l'Américaine, qui devrait reprendre la compétition au WTA 1000 de Pékin (24 septembre-5 octobre) dont elle est tenante du titre.