QUESTION: Le match a été riche en rebondissements. Comment l'avez-vous vécu ?
RÉPONSE : "C'était vraiment un match difficile. La plupart du temps, j'ai pensé qu'il allait m'échapper, que je n'allais pas me qualifier pour la finale. À certains moments, j'ai essayé de l'accepter, aussi difficile que ce soit. Mais vers la fin du deuxième set, j'ai essayé de me rappeler ce qui était en jeu, l'occasion qui se présentait à moi. Quand je suis entrée sur le court, je sentais que je ne jouais pas mon meilleur tennis, car j'étais nerveuse, je laissais le stress m'atteindre un peu. Le plus important était de continuer à me battre."
Q : Qu'est-ce que vous vous êtes dit à vous-même dans ces moments de stress ?
R : "Je n'ai pas arrêté de me répéter que je pouvais le faire, de croire en moi. Je n'arrête pas de me les répéter, pas seulement en match, mais aussi pendant toute la journée. J'essaie de rester optimiste et positive. Le match d'aujourd'hui (jeudi, NDLR) était stressant, très riche en émotions."
Q : Qu'attendez-vous de cette finale, samedi contre Aryna Sabalenka ?
R : "Elle est N°1 mondiale, elle joue un tennis incroyable. Ça va être un match très difficile et une bataille. J'ai hâte. Chaque fois qu'on s'est affrontées, ça a été génial."
Q : Vous êtes de retour en finale d'un Grand Chelem deux mois à peine après avoir été battue 6-0, 6-0 à Wimbledon. Qu'est-ce que cela dit de vous ?
R : "Je pense que ça montre simplement que j'ai travaillé très dur, en particulier sur l'aspect mental et le fait de ne pas renoncer. Aujourd'hui, j'aurais facilement pu dire 'elle joue mieux que moi, je ne peux pas y faire grand-chose.' (Or) j'ai vraiment essayé de trouver une manière, quelle qu'elle soit, de rester dans le match même si c'était extrêmement dur. J'ai travaillé sur moi-même pour être capable de gérer ces moments et de croire en moi. Je pense que je me suis améliorée sur cet aspect, en particulier depuis la finale de Wimbledon. J'ai changé d'attitude."
Q : Allez-vous préparer cette nouvelle finale différemment ?
R : "Ces dernières semaines, mon ressenti a un peu changé. À Wimbledon, chaque match était une sorte de surprise pour moi. J'étais choquée par chacune de mes victoires. Ici, j'ai l'impression de davantage croire en moi, en mes capacités. J'ai évidemment hâte, mais j'essaie de m'isoler de tout le bruit environnant, de supprimer tout de mon téléphone pour vraiment me concentrer à fond sur cette occasion et faire tout ce que je peux pour être prête."