L’atmosphère électrique de New York, les night sessions mythiques et les tribunes surchauffées font de ce tournoi un spectacle unique. Mais derrière le prestige et la dramaturgie sportive, un autre chiffre attire l’attention : 90 millions de dollars de dotation globale, un record absolu qui confirme l’US Open comme le tournoi le plus lucratif du circuit.
Pour les joueurs et joueuses, chaque victoire rapporte gros. Et contrairement à d’autres épreuves, l’égalité est totale : les simples messieurs et simples dames touchent exactement la même chose.
Le jackpot des simples messieurs et dames
Remporter l’US Open, c’est inscrire son nom dans l’histoire et, depuis cette année, repartir avec un chèque inédit de 5 millions de dollars, soit près de 4,3 millions d’euros. Le finaliste reçoit 2,5 millions de dollars, une somme qui reflète l’importance du parcours accompli. Les demi-finalistes s’assurent plus d’un million, les quarts plus d’un demi-million, et même les éliminés du premier tour repartent avec une prime à six chiffres.
Vainqueur : 5 000 000 $ (≈ 4 296 000 €)
Finaliste : 2 500 000 $ (≈ 2 148 000 €)
Demi-finales : 1 260 000 $ (≈ 1 082 600 €)
Quarts de finale : 660 000 $ (≈ 567 100 €)
Huitièmes : 400 000 $ (≈ 343 700 €)
Troisième tour : 237 000 $ (≈ 203 600 €)
Deuxième tour : 154 000 $ (≈ 132 300 €)
Premier tour : 110 000 $ (≈ 94 500 €)
L’édition 2024 avait sacré Jannik Sinner chez les messieurs et Aryna Sabalenka chez les dames. Autant dire que leurs successeurs auront non seulement l’honneur de soulever le trophée à New York, mais aussi celui d’encaisser la plus grosse prime jamais versée dans l’histoire du tournoi.
Les doubles messieurs et dames mieux considérés
Longtemps restés dans l’ombre, les spécialistes du double voient leurs efforts mieux valorisés. Les vainqueurs du double messieurs et du double dames toucheront chacun 1 million de dollars par équipe, un bond qui illustre la volonté de placer ces disciplines davantage sous les projecteurs.
Vainqueurs : 1 M$
Finalistes : 500 000 $
Demi-finalistes : 250 000 $
Quarts : 125 000 $
16es de finale : 75 000 $
32es de finale : 45 000 $
64es de finale : 30 000 $
L’an dernier, Max Purcell et Jordan Thompson avaient triomphé chez les messieurs, tandis que Lyudmyla Kichenok et Jelena Ostapenko s’étaient imposées en double dames.
Le double mixte, la révolution 2025
Le véritable coup de théâtre concerne le double mixte. Jusqu’ici considéré comme une discipline secondaire, il bénéficie en 2025 d’une revalorisation spectaculaire : le chèque des vainqueurs passe de 200 000 $ à 1 million de dollars, soit une multiplication par cinq en un an.
Vainqueurs : 1 M$
Finalistes : 400 000 $
Demi-finalistes : 200 000 $
Quarts : 100 000 $
Premier tour : 20 000 $
En 2024, la paire italienne Sara Errani et Andrea Vavassori avait soulevé le trophée. Ils remettront leur titre en jeu dans un tournoi qui, cette fois, offre des récompenses dignes de son spectacle souvent décalé et apprécié du public.
Une progression fulgurante depuis 2022
En trois ans, l’évolution des prize money est impressionnante. Le champion du simple touchait 2,6 millions de dollars en 2022, il en percevra 5 millions en 2025. Le finaliste est passé de 1,3 à 2,5 millions. Même les perdants du premier tour n’ont pas été oubliés, leur prime grimpant de 80 000 à 110 000 dollars.
Les doubles suivent la même trajectoire, avec une nette hausse des récompenses, et le mixte a changé de dimension, passant en un an de 200 000 à 1 million. Flushing Meadows ne se contente plus de faire rêver les stars : il redistribue largement ses richesses entre toutes les disciplines.
Un message fort au monde du tennis
Avec cette dotation record, l’US Open 2025 s’affirme comme le tournoi le plus généreux du circuit. Les vainqueurs du simple empocheront une prime historique, tandis que le double et le mixte bénéficient enfin d’une vraie revalorisation.
À Flushing Meadows, chaque tour franchi rapporte désormais gros. L’US Open n’est plus seulement un rendez-vous de prestige : c’est aussi celui où la réussite sportive se traduit concrètement sur le plan financier.